“Une très grande joie mais nous restons sur notre faim”
Taoufik Ben Brik, journaliste tunisien et opposant au régime de Ben Ali, pense que les manifestations vont continuer car le pouvoir intérimaire n’a “aucune légitimité”.
“Dans la rue, c’est un sentiment de liesse qui nous emplit. Et j’ai une joie plus personnelle car entre moi et Ben Ali, c’était quasiment un combat d’homme à homme [Taoufik Ben Brik a été emprisonné, NDLR].
Mais il reste un problème. Le pouvoir est pris en otage. Il est passé dans les mains des ombres de l’ombre. Il y a trois personnes qui sont apparues comme des cartoons. Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi est venu à la télévision avec le moins que rien, le président de la chambre des députés, Fouad Mebazaâ, et à ses côtés un criminel, Abdallah Kallal, ancien ministre de l’Intérieur accusé de tortures et symbole de l’ignominie du régime de Ben Ali. Ces hommes n’ont aucune légitimité.
La révolution a eu lieu, le peuple tunisien a fait tomber le tyran. Il y a donc une très grande joie mais nous restons sur notre faim! Je ne pense pas que les manifestations vont cesser.”
Mais il reste un problème. Le pouvoir est pris en otage. Il est passé dans les mains des ombres de l’ombre. Il y a trois personnes qui sont apparues comme des cartoons. Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi est venu à la télévision avec le moins que rien, le président de la chambre des députés, Fouad Mebazaâ, et à ses côtés un criminel, Abdallah Kallal, ancien ministre de l’Intérieur accusé de tortures et symbole de l’ignominie du régime de Ben Ali. Ces hommes n’ont aucune légitimité.
La révolution a eu lieu, le peuple tunisien a fait tomber le tyran. Il y a donc une très grande joie mais nous restons sur notre faim! Je ne pense pas que les manifestations vont cesser.”
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