John Boehner et Barack Obama © AFP |
À l'heure où Barack Obama attend le feu vert du Congrès américain pour une intervention militaire en Syrie, de hauts responsables républicains lui ont apporté mardi leur soutien, dopant ainsi la confiance du chef de l'État.
De hauts responsables républicains du Congrès américain ont apporté mardi 3 septembre un soutien politique décisif à Barack Obama en se déclarant favorables à une intervention militaire en Syrie, dopant ainsi la confiance du président sur l'obtention rapide d'un feu vert parlementaire.
Après le soutien de l'influent sénateur républicain John McCain, Barack Obama a, en effet, obtenu mardi l’appui du président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner. Éric Cantor, autre ténor de cette assemblée dominée par les républicains, s'est également prononcé en faveur d'une opération militaire en Syrie.
"Les États-Unis devaient réagir"
S'exprimant devant la presse après une rencontre avec le président américain à la Maison Blanche, John Boehner a déclaré que les États-Unis devaient réagir. "C'est quelque chose que les États-Unis, en tant que pays, doivent faire", a justifié le républicain. "Nous avons aussi des alliés dans le monde et dans la région qui ont besoin de savoir que l'Amérique est là quand cela s'avère nécessaire", a-t-il ajouté.
Ce soutien clé devrait augmenter la dynamique en faveur d'une résolution parlementaire autorisant le recours à la force contre le régime du président syrien Bachar al-Assad, à l’heure où de nombreux membres du parti républicain ont manifesté leur intention de voter contre.
Confiant sur les chances de réussite d'une résolution autorisant le recours à la force en Syrie au Parlement, Barack Obama a exprimé sa reconnaissance envers ses adversaires politiques. "J'apprécie que tout le monde ici ait commencé à programmer des auditions et prévoie de voter dès que tout le Congrès sera de retour, au début de la semaine prochaine", a déclaré Barack Obama.
"Cela représente un sérieux risque pour la sécurité nationale des États-Unis et pour les autres pays de la région". Et de préciser, "en conséquence, Asssad et la Syrie doivent rendre des comptes", tout en prévenant que toute opération serait "limitée" et "proportionnelle", sans déploiement de troupes au sol.
Par FRANCE 24 Avec dépêches
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