Chadli et Halima Bendjedid |
témoignage sur la démission de feu président Chadli Bendjedid, le 11 janvier 1992. Dans un entretien publié par le quotidien Echourouk dans la soirée du dimanche 10 janvier, l’ancienne première dame affirme que son mari avait quitté le pouvoir de « son propre gré », après la victoire de l’ex-FIS au premier tour des législatives du 26 décembre 1992. Selon sa femme, le président Chadli avait refusé d’interrompre le processus électoral.
« Je démissionne…Vous n’allez pas m’obliger à le faire et je ne veux pas changer ma méthode de gestion de l’État avec l’interruption du processus électoral. J’ai prêté serment et j’ai juré de respecter les principes de la République et de respecter la volonté populaire et c’est ce que je vais faire », avait dit Chadli à l’époque, raconte sa femme.
Halima Bendjedid ajoute que son mari avait compris les intentions de certains généraux qui étaient opposés à la poursuite du processus électoral. « Il a refusé d’annuler les élections et d’en organiser d’autres. Il a refusé d’être contre ceux qui ont gagné les élections parce qu’il respectait l’État. Il a préféré démissionner en rendant ceux qui étaient opposés à la volonté populaire, responsables de leur action ».
Riyad Hamadi | Actualité
http://www.tsa-algerie.com/20160111/demission-de-chadli-les-revelations-de-sa-femme-halima/
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