vendredi 27 août 2021

 ALGER - L'ancien diplomate et ministre de la Communication, Abdelaziz


Rahabi a déclaré, jeudi, dans une interview à l'APS, que la rupture des relations diplomatiques entre l'Algérie et le Maroc aurait pu être évitée par un geste du roi suite à la demande de clarification exprimée par le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, concernant "la dérive dangereuse" d'un diplomate marocain à l'ONU.

 Question : Que signifie la rupture des relations diplomatiques entre l'Algérie et le Maroc ?

 Réponse : C'est une situation qui n'est pas courante dans les relations entre Etats mais elle révèle une grave crise que les moyens diplomatiques traditionnels n'ont pas réussi à résoudre souvent en raison de l'absence d'un climat de confiance, ou l'inopérance des canaux de communication entre les deux Etats.

Dans cette situation, j'estime que l'appel lancé à l'ONU par le Maroc, en juillet dernier, visant à provoquer une sédition en Algérie, a été un point de rupture, pouvant être atténué par un geste du roi du Maroc qui curieusement est venu sous la forme d'une demande de réouverture des frontières.

Cela a été considéré comme un manque de considération et une attitude qui prend la forme d'une caution à l'appel à la sédition en Algérie.

Je pense encore que l'Algérie a fait preuve de retenue et de responsabilité en pariant favorablement sur une réaction royale à la hauteur de la gravité de l'ingérence directe du Maroc contre l'unité de son peuple.

 

mardi 17 août 2021

Le coran au laboratoire



les foqaha et Ulémas n'ont plus le monopole de l'exégèse. Le texte sacré est aujourd'hui ''disséqué'' par les universitaires et les chercheurs qui s'intéressent  à la chose religieuse. Élément fondamental, les manuscrits sont passés au crible dans les laboratoires universitaires. Tous les aspects des textes sacrés y passent à travers l'examen minutieux de tout document historique. la science apporte désormais sa contribution on ne peut plus essentielle. les nouvelles technologies changent fondamentalement les approches du Sacré. les maîtres d'Al azhar, de la Zeitouna et les Orientalistes n'ont pas le choix que d'accepter de partager ce qui était leur ''monopole''.
le texte sacré, ou plus exactement le manuscrit, est aujourd'hui examiné au carbone 14. Philologues, linguistes, anthropologues, hiérographies, archéologues ont leur mot à dire.
La doctoresse  Mounia Ait Kabboura, de McGill University Institute of Islamic Studies, nous l'explique clairement dans la vidéo qui suit. 




dimanche 13 janvier 2019

ALGÉRIE : “IL ME SEMBLE QU’IL Y A UN HCE CLANDESTIN QUI DIRIGE LE PAYS ” (LAHOUARI ADDI)


PAR AMAR INGRACHEN
13 JANVIER 201                                                                          

Tout en réitérant sa position sur le fait que l’armée dirige toujours le pays d’une main de fer, Lahouari 
Addi, professeur émérite en sociologie, avance dans cet interview que le système sombre dans l’anonymat et ne veut plus être incarné par des visages humains, soient-ils ceux de ses plus zélés serviteurs.


Maghreb Emergent : pourquoi le régime algérien n’arrive-t-il pas à réaliser les réformes structurelles pour faire de l’économie une source de richesses ?

Lahouari Addi : L’économie algérienne dépend à 97% des hydrocarbures parce que la logique politique du régime refuse que les richesses soient créées par la société. Le pouvoir réel, c’est-à-dire les militaires, préfère que les richesses proviennent de l’Etat qui les redistribue aux différentes catégories sociales sous forme de privilèges, de salaires et d’aides sociales. Le régime craint que le processus de création des richesses lui échappe, d’autant plus que la présence d’hydrocarbures lui permet de ne pas dépendre de la société. En Algérie, c’est la société qui dépend de l’Etat pour la subsistance et non l’inverse ; c’est ce schéma que cherche à perpétuer le régime.

jeudi 13 décembre 2018

Khashoggi: le Sénat accuse le prince héritier saoudien d'être «responsable du meurtre»


Le prince héritier saoudien MBS
Agence France-Presse/Washington

Le Sénat américain a adopté jeudi, sans aucune opposition, une résolution tenant le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane pour « responsable du meurtre » du journaliste Jamal Khashoggi.

Cette résolution, adoptée par un vote oral, contredit nettement le président américain Donald Trump, en stipulant que le Congrès « estime que le prince héritier Mohammed Ben Salmane est responsable du meurtre » du Saoudien Jamal Khashoggi. Très forte symboliquement car soutenue par des sénateurs républicains comme démocrates, l'avenir de cette mesure reste incertain. Aucune date n'a encore été fixée pour un vote à la Chambre des représentants et il faudrait ensuite que Donald Trump la signe pour qu'elle puisse entrer en vigueur.

www.lapresse.ca/
Publié le 13 décembre 2018 à 15h52 | Mis à jour à 15h53

lundi 26 novembre 2018

Algérie, la tentative ratée d’élimination de Gaïd Salah


Gaïd Salah : « Je ne démissionnerai que si le Président en personne me le demande ». Et Gaïd Salah de gagner, dans la foulée, le Palais de Zéralda (...) dans un gros hélico de transport de troupe, qui a décollé avec à bord deux cent hommes venus des corps d’élite de l’armée. ''

Après l’échec d’une ultime négociation, la semaine dernière, entre la Présidence algérienne et les militaires, une rumeur a été lancée, le samedi 24 novembre, sur le renvoi imminent du chef d’état major, Gaïd Salah, par le président Bouteflika.

Il faut suivre à la loupe la situation intérieure algérienne qui se durcit d’heure en heure. Ce qui n’est pas simple, compte tenu du silence assourdissant des médias à Alger. Pas un mot ou presque dans la presse sur la guerre qui fait rage entre les principaux clans au pouvoir. D’un coté, la Présidence où règne désormais le vice roi et frère du chef de l’Etat, Saïd Bouteflika, est l’alliée des oligarques qu’elle a toujours favorisés outrageusement. De l’autre coté, le général et chef de l’état major, Gaïd Salah, est parvenu, ces derniers mois, à nommer des fidèles comme chefs de région, patrons de la gendarmerie ou responsables du renseignement militaire.

vendredi 16 novembre 2018

Novembre 1988 : comment l’Algérie a déjoué un bombardement israélien contre l’OLP à Alger

Après la frappe israélienne à Tunis en 1985, l’Algérie a déployé tout un dispositif terrestre, maritime et aérien afin de protéger les dirigeants réunis à Alger pour la création de l’État palestinien. Et leur a sans doute sauvé la vie

Yasser Arafat (à gauche), le président algérien Chadli Benjedid (au centre), et le président du Parlement palestinien en exil, Cheikh Abdel Hamid Sayah (à droite), le 12 novembre 1988 à Alger : le Conseil national palestinien se réunit pour proclamer un État palestinien dans les territoires occupés par Israël (AFP)
Akram Kharief's picture
15 novembre 2018
Dernière mise à jour : 
16 novembre 2018
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ALGER - Tout ou presque a été dit sur la proclamation de l’État palestinien à Alger il y a 30 ans. Mais l’histoire de l’attaque israélienne planifiée contre le Palais des nations et déjouée par l’armée algérienne, cinq jours plus tôt, est beaucoup moins connue. 
Tout commença un 1er octobre 1985, à 800 kilomètres d’Alger. Tunis vit alors l’impensable.

vendredi 19 octobre 2018

Saudi Arabia fires 5 top officials, arrests 18 after saying Khashoggi killed in fight at Istanbul consulate


Khashoggi, a contributing columnist for The Washington Post, had disappeared after he entered the Saudi Consulate in Istanbul on Oct. 2. (AP)





An initial investigation showed that Washington Post contributing columnist Jamal Khashoggi died in a fistfight in Saudi Arabia’s consulate in Istanbul, a Saudi statement said. The Saudi officials fired included Crown Prince Mohammed bin Salman's adviser and a deputy intelligence chief.
By Kevin Sullivan, Loveday Morris and Tamer El-Ghobashy

L'Arabie saoudite confirme que Khashoggi a été tué au consulat d'Istanbul




Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi

Associated Press
Ankara

Les procureurs de l'Arabie saoudite croient que le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a été tué dans le consulat de l'Arabie saoudite à Istanbul, à la suite d'un affrontement.
Le média officiel de l'État a rapporté cette nouvelle pendant la nuit de samedi en Arabie saoudite.
Les procureurs cités par ce média ont aussi annoncé l'arrestation de 18 Saoudiens qui sont soupçonnés d'avoir joué un rôle dans la mort du journaliste.
Plus tôt dans la journée, le président américain Donald Trump n'a pas fermé la porte à l'imposition d'éventuelles sanctions à l'Arabie saoudite.
Il a dit vouloir attendre d'en savoir davantage avant de se prononcer.
Jamal Khashoggi est disparu depuis le 2 octobre dernier. Il a été vu pour la dernière fois alors qu'il entrait dans le consulat saoudien à Istanbul.

mercredi 5 septembre 2018

Le journaliste Bob Woodward signe un portrait accablant d'un président "dangereux"


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Si plusieurs ouvrages peu flatteurs pour le 45e président des Etats-Unis ont déjà été publiés, le asérieux et la réputation de Woodward, célèbre à travers le monde pour avoir révélé, avec Carl Bernstein, le scandale du Watergate qui a contraint Richard Nixon à la démission, donnent à celui-ci un relief particulier.


Près de 450 pages d’anecdotes et de confidences accablantes: le livre du journaliste d’investigation Bob Woodward sur Donald Trump dresse le portrait d’un président inculte, colérique et paranoïaque que ses collaborateurs s’efforcent de contrôler pour éviter les pires dérapages.

Si plusieurs ouvrages peu flatteurs pour le 45e président des Etats-Unis ont déjà été publiés, le sérieux et la réputation de Woodward, célèbre à travers le monde pour avoir révélé, avec Carl Bernstein, le scandale du Watergate qui a contraint Richard Nixon à la démission, donnent à celui-ci un relief particulier.

Algérie -- Abdelghani Hamel Simple sanction ou bannissement ?

par Kamel Amarni 

Les choses se corsent, visiblement, pour l’ex-tout-puissant patron de la police, le général-major Abdelghani Hamel. Limogé, à la surprise générale, de son poste de directeur général de la Sûreté nationale le 26 juin dernier, quelques heures à peine après des déclarations extrêmement graves à ce niveau-là de la responsabilité, de surcroît chargé de la sécurité nationale, l’homme semble, de plus en plus, voué à une fin de carrière tragique.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Issu du corps de la Gendarmerie nationale, l’un des corps appartenant à l’armée, avant d’être chargé de diriger la DGSN depuis 2010, le général-major demeure, même après son limogeage, un officier supérieur de l’ANP. Or, c’est cet autre statut que l’ex-DGSN est en passe de perdre.

mercredi 29 août 2018

Algérie - OCTOBRE ET LE NÉANT



par K. Selim


Octobre 1988 a vingt-cinq ans. Dans six mois seulement, il y aura des élections présidentielles - selon le calendrier officiel - et cela se discute, exclusivement, au sein du système. Même les animateurs périphériques de la fiction politique ne sont pas consultés et sont livrés à eux-mêmes. Cela se «concocte» loin des regards même si dans la presse on donne des « infos» censées éclairer les enjeux, suggérer un «conflit» et désigner des protagonistes.


En réalité, sans nier la réalité des «clans», c'est une partie qui se joue chez les actionnaires principaux du régime. Et chez eux seuls. Les Algériens, eux, ne sont pas concernés. Ce n'est pas leur choix, il faut le préciser. Depuis octobre 1988, les Algériens cherchent le changement mais ils n'arrivent pas à se doter des instruments pour le réaliser. Parfois, le système parvient à créer l'illusion qu'il y a des enjeux et que le «changement» est dans l'air.

lundi 30 juillet 2018

Frasques et prédation des enfants de la nomenklatura La république des «Fils de…» (1re partie)


MOHAND AZIRI

28 JUILLET 2018

Frasques, voracité, prédation, succession… Rejetons conçus dans le dos de la République égalitaire, les enfants terribles de la nomenklatura sont les nouveaux seigneurs de cette«Algérie de papa», la version bâtarde de l’«Etat algérien restauré». Pour désigner les fils de généraux et hauts gradés de l’armée, des services de sécurité, ministres, pontes de la haute administration…, l’humour populaire est intarissable de génie créatif : ouled al qiada, meqla, qaloi, chouaker, ouled douk douk, qemqoum, les rejetons des pontes font valoir chaque jour leur droit de cuissage sur les ressources du pays. De Toufik Benjedid à Saïd Bouteflika, de Adel Gaïd à Sid Ali Mediene, de Abdelmoumen Khalifa à Farid Bedjaoui, de Rym et Farès Sellal à Amine Zerhouni, de Réda Habour à Khaled Tebboune, des fils de Meziane au fils Ould Kaddour, des fille et fils de Saadani au fils Ould Abbès, de Mehdi Remaoun à Lamine Ouyahia, de Amel Bouchouareb à Khaldoun et Sina Khelil…,