Le président Zine el Abidine Ben Ali a fui le pays en plein couvre feu, comme un lâche, comme un traître, le laissant à son sort dans des conditions de désordre et d’agitation. Malheureusement ce n’est pas la seule surprise de la journée. La plus belle est celle de son premier ministre (de carton) qui vient nous annoncer qu’il a usurpé le pouvoir de façon « intérimaire », un intérim qui peut aller jusqu’ à la fin du mandat de son maître en 2014.
Pour ce faire, il commence son ère par un complot contre la constitution – si on peut dire qu’on a encore une constitution – il se présente adossé d’une part d’un tortionnaire demandé par la justice, que son maitre a placé sur une chambre de pions pour lui assurer une immunité, et de l’autre du supposé intérimaire, d’après la constitution.
C’est de mauvaise augure pour les jours à venir. Le mouvement de contestation doit continuer jusqu’à l’extirpation des derniers acolytes de ce système pourri et mafieux, si l’armée ne bouge pas immédiatement pour prendre la situation en main.
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