«Les Tunisiens veulent la charia».....mais c'est quoi cette absurdité.....(Bravo pour la photo de cette belle tunisoise qui ressemble à tout sauf à quelqu'une qui revendique la chariaa!!!!!11
20 Janvier 2011 -
Soutenir l’extrémisme est une spécialité bien iranienne. On se rappelle comment ce pays avait appuyé l’intégrisme en Algérie au début des années 1990.
C’est un pavé dans la mare que vient de jeter le président iranien en s’ingérant directement dans les affaires internes de la Tunisie. Mahmoud Ahmadinejad a estimé hier, que les Tunisiens s’étaient soulevés contre leur président, «soutenu par l’Occident», pour «établir la loi islamique» dans leur pays. Profitant de la grave crise qui secoue actuellement la Tunisie, l’Iran tente de remettre sur selle l’extrémisme islamiste dans ce pays, jusque-là épargné par ce fléau. «Il est très clair que la nation tunisienne s’est soulevée contre un dictateur soutenu par l’Occident, en utilisant des slogans islamiques, humains, monothéistes et pro-justice», a-t-il déclaré, lors d’un discours public dans la ville de Yazd, retransmis en direct à la télévision. «En un mot, les Tunisiens cherchent à établir la loi islamique», a-t-il ajouté. La veille, 228 des 290 députés du Parlement iranien, dominé par les conservateurs, avaient dit soutenir «fermement le mouvement révolutionnaire» du peuple tunisien et souhaité son «succès».
De tous les reportages et de toutes les images rapportées par les télévisions étrangères, pas une seule n’a montré des slogans islamistes. Ahmadinejad a été le seul à les voir. Apparemment, c’est une spécialité bien iranienne de pousser à l’essaimage de l’extrémisme islamiste. On se rappelle avec quelle célérité ce pays avait soutenu l’intégrisme en Algérie au début des années 1990. Avec cette déclaration, la petite Tunisie devient du coup un enjeu international de taille. Qui veut tirer les marrons du feu en Tunisie qui fait l’objet de convoitise des puissances mondiales? Le conflit irano-américain dépasse cette fois-ci, le cadre du nucléaire pour se focaliser, voire cibler la Tunisie. Ces deux pays semblent se regarder en chiens de faïence quant à l’avenir politique de la Tunisie. D’ailleurs, les Américains se disent déterminés à empêcher les extrémismes à prendre le pouvoir. Une position qui a poussé l’Iran à sortir de ses gonds en annonçant son soutien à l’instauration d’un Etat islamique.
A partir d’Alger, Washington a déjà exprimé sa crainte de voir les islamistes arriver au pouvoir. «Nous ne voulons pas que des parties extrémistes tirent profit de cette situation», a annoncé avant-hier, le conseiller principal du président des Etats-Unis, Barack Obama, pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, John Brennan, lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’ambassade des Etats-Unis à Alger. Cet avertissement est lancé aux mains étrangères qui soutiennent l’instauration d’un Etat islamique en Tunisie.
Les Etats-Unis d’Amérique passent à une vitesse supérieure pour faire avorter ce projet d’un Etat islamique en Tunisie. Le même responsable a affirmé que son pays est prêt à assister le gouvernement tunisien pour organiser rapidement des élections libres qui reflèteraient la volonté du peuple.
«Nous soutenons fermement les aspirations du peuple tunisien. Nous sommes prêts à porter assistance au gouvernement tunisien pour tenir des élections justes et libres dans un futur proche, élections qui reflèteraient les véritables aspirations et la volonté du peuple tunisien», a-t-il affirmé. A ce duel, s’ajoute la France. Paris ne veut pas rester à l’écart.
L’Hexagone tient à sauvegarder sa part du gâteau. La France a manifesté, avant les autres pays, de prêter main forte à la Tunisie pour réussir la transition démocratique. Le président français, Nicolas Sarkozy, a annoncé hier, que la France attend des Tunisiens une transition pacifique «après avoir mis fin avec courage et dignité à un régime qu’ils rejetaient, trouvent le chemin d’une transition pacifique et exemplaire, afin qu’une démocratie solide et durable s’instaure en Tunisie», a déclaré, lors du Conseil des ministres, le président français, cité par le porte-parole du gouvernement François Baroin.
Et de préciser que la France reste «fidèle à ses valeurs, conforme aux intérêts des Français». Avec une éventuelle victoire des islamistes en Tunisie, la France perdrait, certainement, les intérêts dont parle M.Sarkozy.
Il devient évident, ainsi, que la France s’opposerait à l’instauration d’un Etat islamique en Tunisie. L’Iran et l’Occident tentent, à la lumière de ces données, d’exploiter la victoire des Tunisiens et transformer leurs sacrifices au profit des pays en conflit permanent, afin de se disputer la région et défendre leurs intérêts.
Ce duel pourrait bien entraîner des conséquences préjudiciables au processus démocratique en Tunisie et même à l’avenir de ce pays.
Il appartient aux Tunisiens de protéger leur pays, de préserver leur victoire acquise au prix du sang et du feu afin de ne pas être la proie d’un conflit entre l’Iran et l’Occident.
De tous les reportages et de toutes les images rapportées par les télévisions étrangères, pas une seule n’a montré des slogans islamistes. Ahmadinejad a été le seul à les voir. Apparemment, c’est une spécialité bien iranienne de pousser à l’essaimage de l’extrémisme islamiste. On se rappelle avec quelle célérité ce pays avait soutenu l’intégrisme en Algérie au début des années 1990. Avec cette déclaration, la petite Tunisie devient du coup un enjeu international de taille. Qui veut tirer les marrons du feu en Tunisie qui fait l’objet de convoitise des puissances mondiales? Le conflit irano-américain dépasse cette fois-ci, le cadre du nucléaire pour se focaliser, voire cibler la Tunisie. Ces deux pays semblent se regarder en chiens de faïence quant à l’avenir politique de la Tunisie. D’ailleurs, les Américains se disent déterminés à empêcher les extrémismes à prendre le pouvoir. Une position qui a poussé l’Iran à sortir de ses gonds en annonçant son soutien à l’instauration d’un Etat islamique.
A partir d’Alger, Washington a déjà exprimé sa crainte de voir les islamistes arriver au pouvoir. «Nous ne voulons pas que des parties extrémistes tirent profit de cette situation», a annoncé avant-hier, le conseiller principal du président des Etats-Unis, Barack Obama, pour la sécurité intérieure et la lutte antiterroriste, John Brennan, lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’ambassade des Etats-Unis à Alger. Cet avertissement est lancé aux mains étrangères qui soutiennent l’instauration d’un Etat islamique en Tunisie.
Les Etats-Unis d’Amérique passent à une vitesse supérieure pour faire avorter ce projet d’un Etat islamique en Tunisie. Le même responsable a affirmé que son pays est prêt à assister le gouvernement tunisien pour organiser rapidement des élections libres qui reflèteraient la volonté du peuple.
«Nous soutenons fermement les aspirations du peuple tunisien. Nous sommes prêts à porter assistance au gouvernement tunisien pour tenir des élections justes et libres dans un futur proche, élections qui reflèteraient les véritables aspirations et la volonté du peuple tunisien», a-t-il affirmé. A ce duel, s’ajoute la France. Paris ne veut pas rester à l’écart.
L’Hexagone tient à sauvegarder sa part du gâteau. La France a manifesté, avant les autres pays, de prêter main forte à la Tunisie pour réussir la transition démocratique. Le président français, Nicolas Sarkozy, a annoncé hier, que la France attend des Tunisiens une transition pacifique «après avoir mis fin avec courage et dignité à un régime qu’ils rejetaient, trouvent le chemin d’une transition pacifique et exemplaire, afin qu’une démocratie solide et durable s’instaure en Tunisie», a déclaré, lors du Conseil des ministres, le président français, cité par le porte-parole du gouvernement François Baroin.
Et de préciser que la France reste «fidèle à ses valeurs, conforme aux intérêts des Français». Avec une éventuelle victoire des islamistes en Tunisie, la France perdrait, certainement, les intérêts dont parle M.Sarkozy.
Il devient évident, ainsi, que la France s’opposerait à l’instauration d’un Etat islamique en Tunisie. L’Iran et l’Occident tentent, à la lumière de ces données, d’exploiter la victoire des Tunisiens et transformer leurs sacrifices au profit des pays en conflit permanent, afin de se disputer la région et défendre leurs intérêts.
Ce duel pourrait bien entraîner des conséquences préjudiciables au processus démocratique en Tunisie et même à l’avenir de ce pays.
Il appartient aux Tunisiens de protéger leur pays, de préserver leur victoire acquise au prix du sang et du feu afin de ne pas être la proie d’un conflit entre l’Iran et l’Occident.
Tahar FATTANI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire