Révélations sur la fortune du ministre de l'Environnement
Cherif Rahmani et son épouse à la tête d'un patrimoine immobilier conséquent en France
***** il faut garder à 'esprit que l'on parle depuis quelque temps de la succession de Ouyahia, et que que M. Rahmani est pressenti comme un potentiel successeur. Le choix de ces ''indiscrétions'' ( ou scoop, fuites...) en ce moment précis- avec les évènements en Algérie et dans le monde arabe- n'ont rien d'innocent quand bien même le Canard enchaîne est un journal redouté en matière de journalisme d'investigation.**************
Chérif Rahmnani, ministre de l’Environnement, possède plusieurs biens immobiliers à Paris, rapporte Le Canard Enchaîné dans son édition de ce mercredi 16 février. Selon ce quotidien français, M. Rahmani « possède quelques biens dans le très chic XVIe arrondissement de Paris ». Et le Canard d’énumérer ces biens : « Rue Singer, Rahmani dispose d’un 85 m2. A deux pas de là, rue Lekain, il est propriétaire d’un studio de 20 m2. Enfin, rue des Sablons, d’un deux pièces de 31 m2 ». « La liste n’est peut être pas close », précise le Canard.
Selon le journal, ces biens immobiliers sont regroupés au sein d’une « société civile immobilière, la SCI Fomm, au nom de Zoubida Bentahar, l’épouse de Rahmani ». Tous ces biens ont été acquis à la fin des années 1990 « par des proches du ministre (y compris son chauffeur…), puis intégrés dans diverses SCI, dont les parts ont ensuite été recédées en plusieurs étapes à des membres de sa famille. Avant d’atterrir, in fine, dans les mains de sa femme », précise le Canard Enchaîné.
A Alger, Cherif Rahmani et son épouse possèdent également des biens. Selon le Canard Enchaîné, les noms du ministre et de son épouse apparaissent dans « trois entreprises algériennes de promotion immobilière, d’hôtellerie ou autres ». Autre révélation du journal français : « il y a une quinzaine d’années, la famille Rahmani avait réalisé une belle opération à Alger : une propriété de l’Etat, située à proximité du palais de Bouteflika et abritant jadis l’ambassade du Pakistan, avait été cédée pour une poignée de dattes (quelques milliers d’euros) à un particulier. Lequel l’avait revendue à peine plus cher à Zoubida Bentahar, qui s’en était délestée pour quelque 800 000 euros ».
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