Des diplomates du Conseil de sécurité de l'ONU ont eu, vendredi, des entretiens portant sur une résolution européenne condamnant la Syrie pour sa répression, qui n'ont abouti à aucun compromis.
Le projet de résolution proposé par la France, le Portugal, la Grande-Bretagne et l'Allemagne condamne le régime de Damas et n'exclut pas que les forces de sécurité syriennes se soient rendues coupables de crimes contre l'humanité.
Le durcissement de la répression a amené les Européens et les États-Unis à réclamer un vote le plus rapidement possible. Condamnant les « massacres », les États-Unis ont fait valoir la nécessité d'intensifier les pressions internationales.
Mais la Russie a déjà laissé entendre qu'elle était prête à opposer son veto à la résolution. La Chine s'est elle aussi fermement opposée à toute condamnation du Conseil de sécurité. L'Afrique du Sud, le Brésil et l'Inde ont exprimé des réserves.
Les discussions doivent se poursuivre ce week-end.
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