Les révolutionnaires, présentés comme des vandales par les médias officiels, réclament le départ du conseil militaire qui gouverne l'Egypte depuis la chute de Moubarak.
Cette nouvelle vague d'affrontements se distingue par le fait que la répression a été conduite non pas par les unités anti-émeutes de la police, la sinistre "Amn Al-Merkazi" (Sécurité centrale), comme cela avait été le cas à la fin du mois de novembre, mais par la police militaire, autrement dit l'armée elle même. Tirs à balles réelles, bastonnade, acharnement à dix contre un sur des manifestants déjà au sol : on constatera à la vue de la vidéo ci-dessous que la police militaire n'a rien à envier en terme de bestialité à la police tout court.
Des soldats se permettent même de traîner une manifestante allongée sur la chaussée par son abaya (voile qui couvre tout le corps), dévoilant son soutien gorge, avant de lui flanquer un coup de pied dans le ventre. L'image qui a fait la Une d'un quotidien égyptien et qui circule en boucle sur les réseaux sociaux devrait mettre un terme définitif à la sympathique fable née à l'issue de la révolution du 25 janvier, qui voulait que "l'armée et le peuple ne forment qu'un".
Attention, la vidéo qui suit contient des images pouvant heurter.
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