Quelques centaines d'Égyptiens ont
manifesté vendredi dans différents points du Caire contre ce qu'ils
estiment être la mainmise des Frères musulmans sur les rouages de l'État
après l'élection du président islamiste Mohamed Morsi.
Des
échauffourées ont opposé des manifestants hostiles au président et
d'autres qui lui sont favorables, selon des journalistes de l'AFP. Les
deux camps se sont ainsi jeté des projectiles sur l'emblématique place
Tahrir, dans le centre de la capitale.
Deux personnes, légèrement blessées, ont été transportées à l'hôpital, a rapporté la télévision d'État.
Les manifestations, à l'appel de différentes organisations hostiles aux islamistes, réclament la dissolution du mouvement des Frères musulmans, illégal à leurs yeux, et une enquête sur ses financements.
Ils demandent également que le pouvoir législatif soit retiré à M. Morsi. Le président a en effet pris mi-août cette prérogative au haut conseil militaire, qui l'exerçait depuis la dissolution de l'Assemblée à la suite d'une décision de justice en juin.
«Il n'y a de Dieu que Dieu, et les Frères musulmans sont les ennemis de Dieu», ont scandé les manifestants.
Mercredi, le ministère égyptien de l'Intérieur avait mis en garde contre toute violence lors de ces rassemblements.
Les organisateurs avaient annoncé que leurs manifestations seraient pacifiques, mais les Frères musulmans les accusent d'être de mèche avec des ténors de l'ancien régime et de chercher à déstabiliser le pouvoir islamiste.
Plusieurs partis et mouvements issus de la révolte qui a précipité la chute du président Hosni Moubarak début 2011 ont pris leurs distances avec ces rassemblements.
Agence France-Presse-Le Caire
Deux personnes, légèrement blessées, ont été transportées à l'hôpital, a rapporté la télévision d'État.
Les manifestations, à l'appel de différentes organisations hostiles aux islamistes, réclament la dissolution du mouvement des Frères musulmans, illégal à leurs yeux, et une enquête sur ses financements.
Ils demandent également que le pouvoir législatif soit retiré à M. Morsi. Le président a en effet pris mi-août cette prérogative au haut conseil militaire, qui l'exerçait depuis la dissolution de l'Assemblée à la suite d'une décision de justice en juin.
«Il n'y a de Dieu que Dieu, et les Frères musulmans sont les ennemis de Dieu», ont scandé les manifestants.
Mercredi, le ministère égyptien de l'Intérieur avait mis en garde contre toute violence lors de ces rassemblements.
Les organisateurs avaient annoncé que leurs manifestations seraient pacifiques, mais les Frères musulmans les accusent d'être de mèche avec des ténors de l'ancien régime et de chercher à déstabiliser le pouvoir islamiste.
Plusieurs partis et mouvements issus de la révolte qui a précipité la chute du président Hosni Moubarak début 2011 ont pris leurs distances avec ces rassemblements.
Agence France-Presse-Le Caire
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