Le brutal limogeage de l’ex premier ministre Abdelmadjid Tebboune, qui avait grandement surpris l’opinion, et qui ne ressemblait à rien à une lubie du chef de l'Etat, commence à livrer ses premiers secrets.
En effet, des proches de l’ex premier ministre, pour la plupart des hommes d'affaires, ont été arrêtés ces derniers jours par les services de sécurité a appris Algérie1 de bonnes sources.
Parmi les personnes arrêtées, l’ex député RND de Béjaia Omar Alilat et Khiar Karim dit Houta, qui accompagnaient Tebboune dans son voyage à Istanbul (Turquie) et en Moldavie. Mais pas que, car d’autres personnes, des hommes d'affaires, sont en état d’arrestation, dont un certain Rédha, ainsi que le fils du défunt général Abdellah Belhouchet. Une autre arrestation concerne Ahmed Madani, responsable de la communication de Tebboune au ministère de l’Habitat, qui l’a d’ailleurs suivi au Premier ministère. Pour la petite histoire, ce dernier a obtenu pour son fils notaire l'exclusivité de la rédaction des actes de propriété des appartements AADL, un fait du prince qui ne restera pas sans suite souligne notre source.
"D’autres arrestations pourraient encore intervenir dans les prochains jours" ajoute notre source qui revient sur l’énigmatique voyage éclair de Tebboune en Moldavie, alors qu’il était en vacances d'abord sur la Côte d'Azur, comme nous l'avions annoncé en exclusivité, ensuite à Paris où il a rencontré le Premier ministre français, sans avoir informé au préalable la présidence, avant de reprendre l'avion pour la capitale turque.
A Istanbul, il a rencontré, en privé, des hommes d'affaires turcs avant qu'on ne mette à sa disposition un jet privé à bord duquel il s'envole de nouveau vers la Moldavie, enregistrée sur la liste noire des paradis fiscaux par l'Union européenne. Pourquoi la Moldavie ? sans doute parce qu'elle fait partie de la Francophonie car la langue française est la langue la plus enseignée dans le pays, d'où le choix de ces hommes d'affaires ("agents d'affaires" nous dit-on) de choisir ce pays, pour constituer des sociétés offshores, sa proximité géographique et la langue usitée, le français en dehors de la langue officielle "le roumain".
A la lumière de ces premiers éléments d’information, on se pose la question de savoir finalement si le limogeage brutal de Tebboune par le président Bouteflika, moins de trois mois après sa nomination, n’est pas en rapport avec ce dossier. Et la question lancinante concerne le sort de Tebboune lui même. Sera t-il entendu comme témoin ou sera t-il arrêté et poursuivi dans le cadre de ce dossier qui remonte au temps où il était au ministère de l'habitat et qui s'est poursuivi à la Primature ?
Nous avions, dans une nos précédentes éditions, pas exclu que Tebboune s'en était pris à Ali Haddad pour l'évincer des circuits en vue justement de récupérer la place pour ses proches. Affaire à suivre !
Par Khidr Ali| 10 Septembre 2017 |algerie1.com
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire