Le président Barack Obama a signé un document secret autorisant l'aide américaine aux rebelles syriens, qui tentent de renverser le régime de Bachar el-Assad, ont rapporté des chaînes de télévision américaines mercredi soir.
La directive était incluse dans une «conclusion» - un instrument permettant aux services secrets américains (CIA) d'agir clandestinement, ont affirmé NBC et CNN, citant des sources non-identifiées.
Des représentants de la Maison-Blanche ont refusé de commenter ces informations mais n'ont pas explicitement exclu l'idée que Washington apportait plus de soutien en termes de renseignement aux forces anti-Assad qu'il avait été précédemment admis officiellement.
Washington avait auparavant dit que les États-Unis offraient une assistance médicale et logistique aux rebelles syriens mais refusaient de fournir des armes, avertissant qu'il serait contre-productif d'«armer» davantage le conflit.
Ces informations sur une relation plus resserrée entre les États-Unis et les rebelles syriens apparaissent au moment où les violentes confrontations en Syrie semblent se rapprocher d'une conclusion, et où les combats font rage entre le gouvernement et les forces de l'opposition à Damas et Alep.
Elles coincident également avec l'augmentation de la pression politique pour que la Maison Blanche apporte plus de soutien à l'opposition syrienne, malgré la réticence des États-Unis à s'engager plus directement dans une nouvelle guerre au Moyen-Orient.
Lundi, M. Obama a eu un entretien téléphonique avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, et les deux dirigeants se sont mis d'accord pour «accélerer la transition politique en Syrie», a déclaré la Maison-Blanche.
Cela «impliquerait le départ de Bachar al-Assad et répondrait aux demandes légitimes du peuple syrien», affirme le communiqué.
La Syrie est aux prises avec un conflit désormais long de 17 mois, déclenché par la répression brutale par M. Assad de la révolte pro-démocratie. Les puissances occidentales et arabes l'ont appelé à se retirer et à permettre une passation pacifiée des pouvoirs.
Agence France-Presse
Washington |
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