Une manifestante pro-palestinienne a brandi une pancarte accusant Barack Obama devant l'ambassade des États-Unis à Managua, au Nicaragua.
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Agence France-Presse
New York
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A l'issue d'une nouvelle réunion lundi du Conseil de sécurité, la Russie a annoncé qu'elle proposerait une résolution en faveur d'un cessez-le-feu immédiat si les 15 pays ne parvenaient pas d'ici à mardi 09h00 à s'entendre sur un texte qui appelle à la fin des hostilités entre Israël et les groupes palestiniens armés de Gaza.
Une telle résolution russe obligerait les États-Unis à opposer leur veto afin de protéger leur allié israélien.
«Les États-Unis et les pays de la région travaillent énergiquement via leurs canaux diplomatiques pour tenter de négocier la fin de la violence, une désescalade», a déclaré à la presse Mme Rice.
Elle a indique que le président Barack Obama et la secrétaire d'État Hillary Clinton avaient eu «toute la journée» des contacts téléphoniques avec des dirigeants du Proche-Orient.
Il est d'une «importance vitale» que toute action du Conseil de sécurité «renforce les chances d'un  arrêt des hostilités et ne fasse rien qui pourrait réduire ces chances ou aller à leur encontre. C'est notre principal objectif dans ces discussions et nous continuerons à poursuivre ce but», a-t-elle ajouté.
Plus tôt dans la journée de lundi, Moscou avait accusé les États-Unis à mots couverts de bloquer un communiqué du Conseil de sécurité sur Gaza soutenu par les pays arabes.
Le Maroc, qui représente les pays arabes au sein du Conseil, avait proposé jeudi dernier un texte appelant à la fin des hostilités entre Israël et les groupes palestiniens armés de Gaza.
Mais ce texte posait problème pour les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne car il ne faisait pas mention des roquettes tirées depuis Gaza sur Israël, ont précisé des diplomates.
Selon des diplomates, les États-Unis et d'autres pays ont proposé lundi des amendements à ce texte. L'ambassadeur russe a rapporté qu'une délégation avait suggéré d'intégrer des «amendements assez significatifs» masquant, selon lui, une volonté de prolonger les discussions.
«Ca ressemble malheureusement un peu à une tentative d'obstruction», a estimé Vitali Tchourkine.
La Russie a déjà proposé de réunir le Quartet sur le Moyen-Orient, qui comprend les États-Unis, la Russie, les Nations unies et l'Union européenne.
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