lundi 21 mars 2016

AIPAC, Trump, Cruz, Hilary, Kasich ou le bal des faux-culs


Ils sont venus, ils étaient tous là les prétendants à la succession du 44eme président des États-unis, Barak Hussein Obama. Pour rien au monde, ils ne rateraient la conférence annuelle de l'Aipac (American Israel Public Affairs Committee). Trop important pour rater le grand bal des faux-culs. Il est aussi vrai que démocratie n'est pas forcément antinomique avec prostitution politique, y compris -surtout ?- aux US.

Bernie Sanders, empêché par '' un voyage en occident et un calendrier de campagne'' n'a pas pris part à la zerda. '' J'aurais bien aimé m'exprimer à la conférence de l'AIPAC. Il est évident que les questions qui touchent Israël et le Moyen-Orient sont de la plus haute importance pour moi, à notre pays et au monde ", s'est excusé Sanders dans une lettre aux responsables de lobby pro-israélien.

Président sortant, Obama s'est arrangé pour tourner le dos à l'AIPAC en se rendant pour un voyage historique à Cuba. Une aubaine (?) pour Hilary Clinton qui a besoin de la caution du plus important lobby pro-israélien aux États-unis pour prétendre au bureau ovale.
"les adversaires d'Israël ne pourront jamais creuser un fossé entre eux et leurs alliés américains", a-t-elle déclaré au milieu des applaudissements des représentants de quelque soixante-dix organisations composant l'Aipac,
"Nous défendons ensemble les valeurs communes qui font la grandeur de l'Amérique et d'Israël. Nous sommes plus forts ensemble", a-t-elle affirmé.
Voulant faire encore plaisir à ses hôtes elle n'hésitera pas à menacer Téhéran: "Si je suis élue, les dirigeants iraniens n'auront aucun doute que s'ils violent leurs engagements, nous allons agir pour l'arrêter, avec la force si nécessaire," a-t-elle assuré.
Profitant de cette tribune, elle s'attaquera à son adversaire républicain Donald Trump à qui elle reproche une sa ''neutralité'' dans cause palestinienne: "Oui nous avons besoin de constance, pas d'un président qui dit qu'il est neutre le lundi, pro-Israël le mardi, et on ne sait pas quoi d'autre le mercredi parce que tout est négociable. (...) La sécurité d'Israël n'est pas négociable", a-t-elle soutenu.
Mais la dance du ventre n'est pas le propres des ex-premières dames seulement. Trump n'est pas le héros que l'on pourrait croire, celui qui va remettre en cause la mainmise du lobby pro-Likoud. S'il est élu, Donald Trump reconnaîtra Jérusalem comme la capitale d'Israël et transférera l'ambassade américaine dans la Ville sainte, ce que Washington refuse aux Israéliens. 
De son coté, le candidat républicain John Kasich a eu droit, lui aussi, à de chaudes ovations en promettant de "lutter contre l'incitation à la violence en Israël même, et dans sa capitale éternelle, Jérusalem."
C'est avec un God bless AIPAC que Cruz fait son allégeance. Soutien total à Israel. Comme Clinton s'attaquant à Trump, il ne sera ''jamais neutre'' dans ses positions pour défendre l'Etat hébreu. 
R.A-kader

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