Les 50 personnalités les plus influentes ont toutes, sans exception et chacune à son niveau, un rôle à
jouer pour conduire l’Algérie sur la première voie.
Certes, ces deux-là ne sont pas près de passer des vacances ensemble. Mais le frère cadet du président et l’ancien chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général « Toufik », ont quelques points en commun. Comme ce haut gradé à la retraite, Saïd Bouteflika cultive le mystère et n’accorde jamais
d’entretien à la presse. Comme lui aussi, il tire sa puissance du fait qu’il a préféré l’ombre à la lumière. Ancien universitaire, jadis syndicaliste tendance trotskiste, Saïd, 58 ans, est aujourd’hui le seul responsable à avoir un accès direct et permanent au président de la République.
Les ministres le craignent, les hommes d’affaires le courtisent et les journalistes évitent de s’intéresser de trop près à son parcours. Conseiller un peu trop influent ? Ses amis jurent que le chef de l’État le consulte, certes, mais que lui-même se mêle très peu des affaires de l’État et que cette réputation est surfaite. D’anciens responsables vous expliquent en revanche qu’il nomme les ministres, dégomme les généraux, défait les carrières des walis (préfets) et fait le bonheur de certains businessmen. Surnommé le vizir, le président bis ou le président par procuration, Saïd est soupçonné de vouloir succéder à son frère ou, du moins, de peser sur sa succession de telle sorte que les clés du pouvoir demeurent entre les mains du clan présidentiel, ce que, évidemment, l’intéressé nie.
-1 Saïd Bouteflika, l’homme de l’ombre
2: Abdelmalek Sellal, Premier ministre mais diplomate dans l’âme
3 Ahmed Gaïd Salah, un fidèle du président
4 Ahmed Ouyahia, porte-parole quasi officiel de Bouteflika
5 Athmane Tartag, successeur de « Toufik »
6: Ali Haddad, chef des « oligarques »
7: Issad Rebrab, capitaine d’industrie
8: Amar Saâdani, le FLN et le DRS
9 : Amine Mazouzi, une autre Sonatrach
10: Ali Benflis, premier opposant
Algérie : Abdeslam Bouchouareb, ministre « républicain »
Algérie : Abdelghani Hamel, général-major de poids
Air Algérie : l’effet Bouderbala ?
Algérie : Mohamed Raouraoua, Monsieur football
Algérie : Louisa Hanoune, profession pasionaria
Algérie : Ali Dilem, porte-drapeau de la liberté d’expression
Algérie : Nouria Benghabrit, l’éducation et le dialogue
Algérie : Lakhdar Brahimi, la diplomatie dans le sang
Algérie : Bahaeddine Tliba, un milliardaire en politique
Algérien : Boualem Sansal, écrivain engagé
Algérie : Riyad Mahrez, la révélation de la Premier League
Algérie : Yacine Brahimi, plus qu’un footballeur
Algérie : Islam Slimani alias « Super Slim »
Algérie : Cheb Khaled, monstre sacré du raï
Algérie : Kamel Daoud, une plume qui compte
Algérie : Laïd Benamor, porte-parole de l’industrie
Algérie : Karim, Noah et Réda Kouninef… les affaires en famille
Algérie : Tewfik Khelladi, l’homme des réseaux
Algérie : Djamel Kaouane, publicitaire courtisé
Algérie : Abderrahmane Benhamadi, roi de l’électronique
Algérie : Djillali Mehri, homme d’affaires et médiateur
Algérie : Slim Othmani, patron anticonformiste
Algérie : Mahieddine Tahkout, des légumes au transport
Algérie : Rabah Madjer, ancien footballeur de génie
Algérie : Idir, chanteur et porte-drapeau
Algérie : Rachid Bouchareb, réalisateur primé
Algérie : Miloud Brahimi, l’art de l’éloquence
Algérie : Zohra Drif, icône de l’indépendance
Algérie : Souad Massi, chanteuse subtile
Algérie : Merzak Allouache, chouchou du box-office
Algérie : le rêve américain de Elias Zerhouni
Abdelkrim Boudra, l’Algérie des nouvelles idées
Mustapha Mekideche, au chevet de l’économie algérienne
Algérie : Malek Bensmaïl, caméra aux poings
Algérie : Cheikh Chemsou, téléprédicateur pas si rigolo
Algérie : le cinéma décomplexé de Lyes Salem
Algérie : Bachir Derrais, réalisateur engagé
Algérie : Sofia Boutella, actrice et mannequin
Algérie : Anes Tina, le buzz de l’humoriste
Algérie : Soumia Salhi, militante féministe
jeuneafrique.com
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