jeudi 27 janvier 2011

L’Algérie parmi les pays exposés à des troubles politique

Selon l’agence américaine Standard & Poor’s  





L’Algérie, l’Egypte, la Jordanie et, à un « degré moindre », le Maroc sont les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, les plus exposés à des troubles politiques similaires à ceux qui ont conduit à l’éviction du président tunisien Ben Ali, a estimé, jeudi 27 janvier, l’agence de notation financière américaine Standard and Poor’s (S&P).
 
Ces quatre pays partagent tous les mêmes facteurs de risque qui ont contribué aux événements en Tunisie : une population jeune, un chômage élevé, la faiblesse des économies, les prix élevés des denrées alimentaires et un manque de libertés politiques et civiles, a expliqué S&P dans son document.
 
S&P a dit ne pas s’attendre à une vague d’instabilité politique régionale. Mais elle a évoqué une incertitude politique et financière qui va peser sur la notation de plusieurs pays du Maghreb et du Moyen-Orient.
 
S&P estime enfin qu’au-delà des risques politiques, la révolution en Tunisie risque d’avoir un impact indirect sur les finances publiques des pays de la région. Selon l’agence de notation américaine, les gouvernements vont en effet tenter de prévenir ou de contenir le mécontentement populaire via des mesures destinées à faire baisser les prix alimentaires de base et le carburant.
 
L’Algérie a déjà dépensé 350 millions de dollars pour réduire les prix du sucre et de l’huile, dont la hausse a été en partie à l’origine des dernières émeutes qui ont secoué le pays début janvier.
 

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