Le Front de Libération national (FLN) a relancée mercredi 9 mars l’idée d’une révision de fond de la Constitution. « Le FLN préconise une révision dans le fond de la Constitution actuelle qui a été adoptée, dans un contexte particulier, en 1996 », a affirmé Belkhadem dans un entretien à l’APS. « La situation actuelle n'est plus la même que celle prévalant dans les années 1990 faisant que les conditions ayant caractérisé l'adoption de cette constitution ne sont plus d'actualité, mais aujourd'hui la revendication d'une révision profonde de cette constitution demeure valable », a‑t‑il justifié.
Par ailleurs, il a qualifié de « momentanée » la position de refus d'octroi d'agréments à de nouveaux partis politiques, laissant entendre par là que des partis seraient agréés dans un proche avenir.
A la question de savoir si la révolution tunisienne et égyptienne peuvent déteindre sur l’Algérie, le ministre d’État a estimé que « l'Algérie, et grâce à la maturité de son peuple, refuse de suivre tout courant dévastateur se cachant derrière la nécessité d'un changement démocratique pour mieux déstabiliser le pays ». « Ceci ne veut pas dire qu'il faille nier tout mouvement de protestation ou de revendications, mais ces protestations doivent s'exprimer dans un cadre organisé et d'une manière pacifique », a‑t‑il dit.
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