mardi 1 mars 2011

Rachat de BP Algérie Le russe TNK-BP parie sur un changement politique en Algérie pour débloquer la situation


 


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Le russe TNK-BP, qui négocie actuellement le rachat de la filiale algérienne du groupe pétrolier britannique BP, n'a toujours pas obtenu d'avis favorable du gouvernement algérien. « Nous sommes toujours intéressés par cet actif, mais malheureusement nous ne nous attendons pas à aboutir à court terme », a affirmé ce mardi 1er mars, Maxim Barsky, PDG adjoint de TNK-BP, cité par l’agence Dow Jones.
 
L'Algérie bloque jusqu'à présent la vente et entend faire jouer son droit de préemption via la compagnie nationale Sonatrach. Mais aucune décision n’a été prise. Les pourparlers sont actuellement au point mort  en raison des troubles survenus dans la région, selon la même source.
 
Mais pour TNK-BP, les changements politiques dans le monde arabe pourraient cependant modifier favorablement la donne. « Il pourrait y avoir des changements en Algérie aussi. Si le niveau de patriotisme économique baisse, alors nous aurons une bonne chance », a ainsi déclaré Maxim Barsky. C’est la première fois que le patron d’un groupe étranger lie aussi ouvertement les investissements en Algérie à l’évolution de la situation politique.
 
En Algérie, les investissements de BP comportent une participation dans deux projets pour le champ pétrolifère d'In Salah, doté des plus importantes réserves et production de pétrole du pays. TNK-BP est une joint venture qui appartient pour 50 % à BP et 50 % à un groupe de milliardaires russes réunis au sein du groupe Alfa Access‑Renova (AAR).

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