
“Cette question n’est pas du ressort de l’Algérie”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse, en réponse à une question sur la nécessité ou pas pour le président syrien Bachar al-Assad et pour Mouammar Kadhafi en Libye de quitter le pouvoir. Dans le même temps, le chef de la diplomatie algérienne a assuré à propos de la Syrie que son pays était “très préoccupé par ce qui se passe dans ce pays frère”. “Ce qui s’y passe n’est pas acceptable, c’est clair”, a-t-il dit.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères Janos Martonyi, qui représentait l’UE à la réunion, a à l’inverse tenu un langage très ferme au sujet du colonel Kadhafi. “La position de l’Union européenne est très claire (…) le régime de Kadhafi a perdu toute sa légitimité et toute solution politique pré-suppose le départ du dictateur et de sa famille du pouvoir”, a-t-il dit. Concernant la Syrie, il a indiqué que les ministres européens des Affaires étrangères comptaient publier une déclaration dans la journée, à l’issue d’une réunion également à Luxembourg. Selon des diplomates, elle devrait aborder la question de la légitimité de Bachar al-Assad. Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a appelé lundi le président syrien Bachar al-Assad à engager des réformes pour démocratiser son pays ou à “se retirer” du pouvoir. Les Européens préparent en outre un nouveau train de sanctions contre le pays, visant des entreprises liées au régime. Elles devraient être adoptées cette semaine.AFP
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