Du
tac au tac. Moins de 24 heures après voir accusé la direction de son
parti d’avoir obtenu de nouveaux sièges au Parlement par le truchement
de la fraude, l’ancien premier secrétaire national du FFS (Front des
forces socialistes), Karim Tabbou, est suspendu d’activités au sein et
au nom du parti. Il a été également mis fin aux fonctions de Samir
Bouakouir en qualité de représentant du parti à l'étranger. Ces
sanctions interviennent une semaine après que M. Ait Ahmed ait réclamé
des purges contre les cadres frondeurs.
On purge donc au FFS. « Le Premier secrétaire national, Ali Laskri a pris ce jour une mesure conservatoire de suspension de toute activité au sein et au nom du parti à l’encontre de M. Karim Tabbou, membre du Conseil national », annonce le FFS dans un communiqué publié mercredi 30 mai sur son site internet.
« Cette décision a été prise suite aux comportements et propos indignes qu’il a tenu publiquement contre le parti et ses instances », ajoute le communiqué.
Mercredi 30 mai, Karim Tabbou, 38 ans, élu député dans la circonscription de Tizi Ouzou (Kabylie), a accusé la direction du FFS d’avoir obtenu au moins 5 sièges supplémentaires dans la nouvelle assemblée en cédant aux pratiques de la fraude et de la corruption.
Fraude et bonus
« Un vrai militant du FFS ne peut accepter les pratiques de fraude et de corruption ; le FFS aurait marqué l’histoire politique de ce pays s’il avait refusé de prendre des sièges qui lui sont attribués en dehors du suffrage universel. A l’exception des sièges objets de recours sérieux et fondés (Boumerdès et Constantine), le reste n’est que bonus », affirme M. Tabbou dans cette déclaration rendue publique mercredi 30 mai.
Alors qu’il a obtenu 20 sièges à l’Assemblée le 10 mai dernier, le FFS a vu le nombre de ses sièges monter à 27 après les résultats définitifs annoncés par le Conseil constitutionnel.
Dénigrement
Pour M. Tabbou, cette majoration est un bonus offert par les autorités plutôt que le résultats du suffrage.
Conséquence de cette prise de position publique, M. Tabou sera traduit en conseil de discipline. Et les chefs d’accusations retenus contre lui ne sont pas des moindres.
« Conformément aux Statuts et chartes du parti, Karim Tabbou sera traduit et aura à répondre devant la Commission Nationale de Médiation et de Règlement des Conflits pour les fautes du 3e degré suivantes : Non-respect des fondements et objectifs, des statuts et chartes du parti, dénigrement du parti, de ses militants et de ses dirigeants par des déclarations publiques et écrites, Refus volontaire d’exécuter les directives des instances du parti, confiscation de documents du parti, diffusion de rumeurs, dénigrement des cadres dirigeants », conclut le communiqué du FFS.
Ancien protégé du président du FFS, Hocine Ait Ahmed, Karim Tabbou a été porté à la tête du parti en avril 2007.
La chute du protégé
Au cours de ses deux mandats, l’homme s’est montré particulièrement virulent à l’égard du pouvoir algérien et aura réussi à faire la chasse aux cadors du FFS. En novembre 2011, il a néanmoins été brusquement dégagé de la direction en faveur d’Ali Laskri.
Son départ aura été le prélude à la participation du FFS aux élections législatives de mai 2012 après le boycott des deux précédentes mandatures de 2002 et 2007.
Cette participation ainsi que la confection des listes électorales auront provoqué des remous au sein du parti tant et si bien que des cadres se sont désolidarisés de leur direction pour réclamer, qui un débat qui une refondation du FFS.
Purges
Bien sûr, Hocine Ait Ahmed a peu goûté ces critiques.
Dans un message adressé lundi 21 mai à la direction du FFS, M. Ait Ahmed a réclamé des sanctions contre les cadres qui ont critiqué le parti.
« Il m’est parvenu des informations sur des comportements indignes de la part de responsables ou de figures importantes du parti à l’occasion de ces élections. J’ai demandé à ce que tous les manquements soient rapportés et dûment consignés dans des rapports qui seront discutés dans les instances du parti et sur lesquels je souhaite être tenu informé au plus tôt », écrivait Hocine Ait Ahmed dans ce message envoyé à partir de Suisse où il s’est installé depuis plusieurs années.
Une semaine après cette injonction, M. Ait Ahmed est pris au mot.
Dégagement
On purge donc au FFS. « Le Premier secrétaire national, Ali Laskri a pris ce jour une mesure conservatoire de suspension de toute activité au sein et au nom du parti à l’encontre de M. Karim Tabbou, membre du Conseil national », annonce le FFS dans un communiqué publié mercredi 30 mai sur son site internet.
« Cette décision a été prise suite aux comportements et propos indignes qu’il a tenu publiquement contre le parti et ses instances », ajoute le communiqué.
Mercredi 30 mai, Karim Tabbou, 38 ans, élu député dans la circonscription de Tizi Ouzou (Kabylie), a accusé la direction du FFS d’avoir obtenu au moins 5 sièges supplémentaires dans la nouvelle assemblée en cédant aux pratiques de la fraude et de la corruption.
Fraude et bonus
« Un vrai militant du FFS ne peut accepter les pratiques de fraude et de corruption ; le FFS aurait marqué l’histoire politique de ce pays s’il avait refusé de prendre des sièges qui lui sont attribués en dehors du suffrage universel. A l’exception des sièges objets de recours sérieux et fondés (Boumerdès et Constantine), le reste n’est que bonus », affirme M. Tabbou dans cette déclaration rendue publique mercredi 30 mai.
Alors qu’il a obtenu 20 sièges à l’Assemblée le 10 mai dernier, le FFS a vu le nombre de ses sièges monter à 27 après les résultats définitifs annoncés par le Conseil constitutionnel.
Dénigrement
Pour M. Tabbou, cette majoration est un bonus offert par les autorités plutôt que le résultats du suffrage.
Conséquence de cette prise de position publique, M. Tabou sera traduit en conseil de discipline. Et les chefs d’accusations retenus contre lui ne sont pas des moindres.
« Conformément aux Statuts et chartes du parti, Karim Tabbou sera traduit et aura à répondre devant la Commission Nationale de Médiation et de Règlement des Conflits pour les fautes du 3e degré suivantes : Non-respect des fondements et objectifs, des statuts et chartes du parti, dénigrement du parti, de ses militants et de ses dirigeants par des déclarations publiques et écrites, Refus volontaire d’exécuter les directives des instances du parti, confiscation de documents du parti, diffusion de rumeurs, dénigrement des cadres dirigeants », conclut le communiqué du FFS.
Ancien protégé du président du FFS, Hocine Ait Ahmed, Karim Tabbou a été porté à la tête du parti en avril 2007.
La chute du protégé
Au cours de ses deux mandats, l’homme s’est montré particulièrement virulent à l’égard du pouvoir algérien et aura réussi à faire la chasse aux cadors du FFS. En novembre 2011, il a néanmoins été brusquement dégagé de la direction en faveur d’Ali Laskri.
Son départ aura été le prélude à la participation du FFS aux élections législatives de mai 2012 après le boycott des deux précédentes mandatures de 2002 et 2007.
Cette participation ainsi que la confection des listes électorales auront provoqué des remous au sein du parti tant et si bien que des cadres se sont désolidarisés de leur direction pour réclamer, qui un débat qui une refondation du FFS.
Purges
Bien sûr, Hocine Ait Ahmed a peu goûté ces critiques.
Dans un message adressé lundi 21 mai à la direction du FFS, M. Ait Ahmed a réclamé des sanctions contre les cadres qui ont critiqué le parti.
« Il m’est parvenu des informations sur des comportements indignes de la part de responsables ou de figures importantes du parti à l’occasion de ces élections. J’ai demandé à ce que tous les manquements soient rapportés et dûment consignés dans des rapports qui seront discutés dans les instances du parti et sur lesquels je souhaite être tenu informé au plus tôt », écrivait Hocine Ait Ahmed dans ce message envoyé à partir de Suisse où il s’est installé depuis plusieurs années.
Une semaine après cette injonction, M. Ait Ahmed est pris au mot.
Dégagement
Lire l'article original : Karim Tabbou suspendu, Samir Bouakouir dégagé : Les purges sont ouvertes au FFS | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie
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