Uun jeune ingénieur iranien spécialiste de
l’enrichissement de l’uranium est mort (en début d,année) dans un attentat à la voiture piégée.
Les Iraniens ont aussitôt accusé Israël et les Etats-Unis de cet acte, rappelant qu’il y a moins de deux mois, une « explosion suspecte » dans une base de missile avait tué un général et 16 autres personnes. Et les attentats à la voiture piégée en Iran se sont multipliés ces deux dernières années. Quatre scientifiques abattus, plus un autre qui a réchappé de justesse à l’assassinat qui le ciblait. Il est d’ailleurs devenu depuis responsable du programme de recherche nucléaire iranien. Ces attentats ne sont bien entendu jamais revendiqués, Téhéran pourrait d’ailleurs être à l’origine de l’un de ces assassinats le scientifique ayant montré des signes de rapprochement avec l’opposition. Mais le gros des indices et sources, y compris au sein du Mossad, montrent Israël du doigt. Il faut ajouter à ces attentats des sabotages, en particulier les deux violentes attaques informatiques Stuxnet et Duqu, qui ont ciblé spécifiquement le programme nucléaire iranien. Lire à ce sujet : Cyber-arme : « Stuxnet a retardé pendant des mois le programme nucléaire iranien » [1]
De son côté évidemment, Israël ne revendique rien. Le porte parole de l’armée israélienne s’est contenté de dire : « je ne sais pas qui a fait ça, mais ce qui est sûr c’est que je ne verserai pas une larme. » Problème, le faisceau d’indices montrant qu’Israël mène une guerre masquée contre l’Iran commence à être particulièrement dense. A tel point que Patrick Clawson, grand spécialiste de l’Iran, interrogé par le New York Times explique : « lorsqu’on me demande quand Israël va attaquer militairement l’Iran je réponds : il y a deux ans ».
Si Patrick Clawson justifiait l’intérêt de cette « guerre secrète » d’Israël contre l’Iran par le fait qu’elle ne provoquait pas de poussée nationaliste et donc de renforcement du régime d’Ahmadinejad, ce dernier attentat semble inverser la tendance. De nombreux journaux iraniens appellent ce jeudi à des représailles contre Israël. "La seule solution pour arrêter les vaines actions de l'ennemi est de mener des actes de représailles face au projet d'assassinat des savants iraniens" titre en Une un journal conservateur. Les deux camps rappelant à loisir ce proverbe arabe : « si tu tires, ne te plains pas de te faire tirer dessus ».
Autre nouveauté, les Etats-Unis ont cette fois fermement démenti être impliqué, condamnant même fortement l’acte. C’est que le moment est particulièrement mal choisi : les tensions militaires sont vives avec l’Iran et la Maison Blanche apparait réellement embarrassée par ce nouvel attentat qui ne fait qu’envenimer les négociations. Alors qu’Hilary Clinton négocie péniblement pour maintenir ouvert le détroit d’Ormuz par lequel passent 35 % du pétrole mondial et que l’Iran menace de fermer par la force en cas d’embargo, l’Union Européenne est en train de décider comment mettre en place progressivement cet embargo sur le brut iranien.(http://www.humanite.fr)
Les Iraniens ont aussitôt accusé Israël et les Etats-Unis de cet acte, rappelant qu’il y a moins de deux mois, une « explosion suspecte » dans une base de missile avait tué un général et 16 autres personnes. Et les attentats à la voiture piégée en Iran se sont multipliés ces deux dernières années. Quatre scientifiques abattus, plus un autre qui a réchappé de justesse à l’assassinat qui le ciblait. Il est d’ailleurs devenu depuis responsable du programme de recherche nucléaire iranien. Ces attentats ne sont bien entendu jamais revendiqués, Téhéran pourrait d’ailleurs être à l’origine de l’un de ces assassinats le scientifique ayant montré des signes de rapprochement avec l’opposition. Mais le gros des indices et sources, y compris au sein du Mossad, montrent Israël du doigt. Il faut ajouter à ces attentats des sabotages, en particulier les deux violentes attaques informatiques Stuxnet et Duqu, qui ont ciblé spécifiquement le programme nucléaire iranien. Lire à ce sujet : Cyber-arme : « Stuxnet a retardé pendant des mois le programme nucléaire iranien » [1]
De son côté évidemment, Israël ne revendique rien. Le porte parole de l’armée israélienne s’est contenté de dire : « je ne sais pas qui a fait ça, mais ce qui est sûr c’est que je ne verserai pas une larme. » Problème, le faisceau d’indices montrant qu’Israël mène une guerre masquée contre l’Iran commence à être particulièrement dense. A tel point que Patrick Clawson, grand spécialiste de l’Iran, interrogé par le New York Times explique : « lorsqu’on me demande quand Israël va attaquer militairement l’Iran je réponds : il y a deux ans ».
Si Patrick Clawson justifiait l’intérêt de cette « guerre secrète » d’Israël contre l’Iran par le fait qu’elle ne provoquait pas de poussée nationaliste et donc de renforcement du régime d’Ahmadinejad, ce dernier attentat semble inverser la tendance. De nombreux journaux iraniens appellent ce jeudi à des représailles contre Israël. "La seule solution pour arrêter les vaines actions de l'ennemi est de mener des actes de représailles face au projet d'assassinat des savants iraniens" titre en Une un journal conservateur. Les deux camps rappelant à loisir ce proverbe arabe : « si tu tires, ne te plains pas de te faire tirer dessus ».
Autre nouveauté, les Etats-Unis ont cette fois fermement démenti être impliqué, condamnant même fortement l’acte. C’est que le moment est particulièrement mal choisi : les tensions militaires sont vives avec l’Iran et la Maison Blanche apparait réellement embarrassée par ce nouvel attentat qui ne fait qu’envenimer les négociations. Alors qu’Hilary Clinton négocie péniblement pour maintenir ouvert le détroit d’Ormuz par lequel passent 35 % du pétrole mondial et que l’Iran menace de fermer par la force en cas d’embargo, l’Union Européenne est en train de décider comment mettre en place progressivement cet embargo sur le brut iranien.(http://www.humanite.fr)
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