lundi 3 septembre 2012

Le président de l’APN évoque "l’hibernation" des institutions de l’Etat


VENANT DU 3EME PERSONNAGE DE L'ETAT...
NO COMMENT ..!!!!!!!!!!!!!!


Larbi Ould Khelifa, président de l’Assemblée populaire nationale (APN), a entamé le discours qu’il a  prononcé ce lundi 3 septembre à l’ouverture de la session  d’automne du Parlement en évoquant « l’hibernation » des institutions de l’État. « Nous n’accusons personne lorsque nous affirmons que le rythme des activités dans différents secteurs est à son plus bas niveau ». Le troisième homme de l’État  reprend les arguments des uns et des autres, sans trancher en faveur d’une partie.

« Certains estiment que cette hibernation a des raisons objectives. Elle ne concerne pas uniquement notre pays et ne reflète pas la réalité de l’activité politique, culturelle et économique après que l’Algérie a dépassé avec succès les tempêtes qui ont frappé notre région ». D’autres, au sein de la classe politique et de l’opinion publique, « pensent que la faiblesse ayant caractérisé le rythme de l’action institutionnelle et des différents secteurs d’activité a entraîné la généralisation du laisser‑aller dans le service public, la faiblesses du contrôle, tout en comptant sur le partage de la rente et en revendiquant la plus grande part de celle‑ci sans effort ni mérite ».
 
Pour le président de l’APN, la différence dans l’évaluation et le diagnostic de l’action des institutions de l’État et la libre expression des opinions constituent « un  phénomène sain, une preuve de l’intérêt que portent les citoyens et les médias à la chose publique et un indice de la liberté d’expression ». Le président de l’APN déplore néanmoins « la propagation de l’esprit de catastrophe, l’accentuation du sentiment de désarroi et du complexe d’infériorité ».    
 
Larbi Ould Khelifa a assuré à la minorité au sein du Parlement que la Présidence, tout comme les organes de l’Assemblée, n’ont nullement l’intention d’écarter ou de marginaliser des parties ou des voix, quelles qu’elles soient. « Les enjeux et les défis qui attendent notre pays dans ce qui reste de cette décennie exigent de nous que nous approfondissions le dialogue entre tous les courants politiques représentés au Parlement, qu’ils participent, s’abstiennent ou reportent leur participation au niveau de ses structures », a‑t‑il dit.
 
Parmi les textes importants qui seront soumis au Parlement, le président de la chambre basse évoque en premier lieu la révision de la Constitution. Mais il n’a fourni aucune précision sur la date à laquelle le nouveau texte sera soumis au Parlement. Les autres  textes concernent la loi portant organisation de la profession d’avocat, qui sera, selon lui, « revue dans son ensemble », ainsi que le projet de loi modifiant et complétant la loi d’avril 2005 relative aux hydrocarbures. Enfin, contrairement à son prédécesseur, Abdelaziz Ziari, qui s’était exprimé ouvertement pour la suppression de la chambre haute, Larbi Ould Khelifa a insisté sur la nécessité de coordonner le travail avec le Conseil de la Nation. 

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