16 h 50 – La Norvège a confirmé que l'opération militaire lancée contre les preneurs d'otages d'In Amenas était terminée. « Le ministère des Affaires étrangères a reçu confirmation que l'opération militaire à In Amenas est terminée », a déclaré un porte‑parole, Frode Andersen. La Norvège est sans nouvelles de six de ses ressortissants, rapporte Lefigaro.fr. La fin de l'opération a été confirmée par Londres. Au moins 10 Britanniques manqueraient à l’appel, selon Londres.
16 h 35 – Seize otages étrangers ont été libérés aujourd’hui, affirme à TSA un notable local. Mais ces otages ne se trouvaient pas dans l’usine où le dernier assaut a été donné aujourd’hui. « Ils se cachaient dans la base de vie. Ils sont sortis aujourd’hui », explique notre source. Selon le même notable, les sept otages tués ont probablement été exécutés hier soir par les terroristes.
16 h 15 – François Hollande : des otages ont été « lâchement assassinés ». Le président français a vu dans cette prise d'otages une justification supplémentaire à l'intervention militaire française au Mali, qui durera selon lui, « le temps nécessaire pour que le terrorisme soit vaincu dans cette partie‑là ». « Je sais que des otages sont morts, qu'ils ont été lâchement assassinés », a‑t‑il poursuivi, sans plus de précisions. « S'il y avait besoin de justifier l'action que nous engageons contre le terrorisme, nous aurions, là encore, un argument supplémentaire », a‑t‑il dit, cité par les médias français.
15 h 20 – Les installations du site sont en cours de déminage par les forces de l'ANP, annonce Sonatrach. « Suite à l'intervention des forces militaires algériennes sur l'usine de gaz de Tiguentourine et le délogement des terroristes, il a été constaté que l'usine a été minée dans le but de la faire exploser », indique Sonatrach dans un communiqué cité par l’agence APS.
14 h 45 – Le FLN salue l’intervention de l’ANP et déplore les critiques occidentales.« Nous saluons la décision souveraine algérienne portant sur l’intervention de l’Armée nationale populaire et tous les corps de sécurité pour sauver les otages et éliminer les terroristes », indique le parti dans un communiqué signé par Abdelaziz Belkhadem, son premier responsable. L’ex‑parti unique déplore également les critiques occidentales sur l’intervention de l’armée contre les terroristes.
14 h 30 – Selon l’APS : les terroristes ont exécuté leurs otages. Onze terroristes ont été éliminés samedi lors de l'assaut final lancé par les forces spéciales de l'Armée nationale populaire (ANP) contre le groupe terroriste, a appris l'APS de source sécuritaire. Toutefois, la même source a indiqué que les terroristes ont abattu sept otages sans préciser leur nationalité, ajoute l’APS.
14 h 10 – Selon un élu local joint par TSA, l’assaut a pris fin. Au total, onze terroristes et sept otages ont été tués, selon la même source. Un notable confirme la fin de l’assaut. Les autorités devraient publier un communiqué dans l’après-midi, selon une source officielle.
13 h 55 – Le corps de la première victime algérienne arrive à Tiaret. Le corps de la première victime algérienne de l’attaque d’In Amenas est arrivé ce samedi 19 janvier peu après 13 heures à l’aéroport Abdelhafid Boussouf, de Aïn Bouchekif. Lahmar Mohamed Amine, 30 ans, originaire de la localité de Mahdia, travaillait comme agent de sécurité sur le site attaqué. Selon le père de la victime, son fils a été tué lors de l’attaque du bus qui transportait des étrangers vers l’aéroport d’In Amenas. Une délégation composée de représentants de Sonatrach et des autorités civiles et militaires de la wilaya de Tiaret, a accueilli la dépouille.
13 h 45 – L’assaut de l’armée à l’intérieur du complexe gazier se poursuivait toujours en début d’après‑midi, selon des notables de la région, joints par TSA. Selon un des notables, 24 cadavres se trouvent actuellement à la morgue de l’hôpital d’In Amenas. Il pourrait s’agir de cadavres d’otages.
12 h 45 – Les États‑Unis veulent prendre toutes les « mesures nécessaires pour se protéger contre Aqmi », a annoncé le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta. « Est‑ce que cela implique d'assister les autres avec des opérations militaires ? Est‑ce que cela implique de mener des opérations en coopération là‑bas ? Ce sont des sujets qui, je pense, doivent être encore tranchés », a-t-il dit ce samedi sur la BBC, selon des propos rapportés par l’AFP
« Notre but est de nous assurer que quel que soit l'endroit où Al‑Qaïda essaiera de se cacher, nous l'empêcherons d'établir une base et nous l'empêcherons de mener des actions terroristes », a‑t‑il expliqué. Il a souligné que les États‑Unis étaient « préoccupés par Aqmi, ce groupe affilié à Al‑Qaïda, qui se trouve dans cette partie de l'Afrique ».
12 h 30 – Samir Bouakouir, ancien cadre du FFS : « l'attaque spectaculaire menée par un groupe armée contre un site gazier à In Amenas signe l'échec du pouvoir politique algérien. Au‑delà de la condamnation de cet acte terroriste, c'est la faillite politique des dirigeants du pays qui interpelle », écrit‑il, ce samedi, dans une déclaration. « Piégé par une intervention française unilatérale aux relents néocolonialistes, notre pays est de fait contraint de subir une guerre à ses frontières qui menace ses intérêts vitaux », ajoute M. Bouakouir.
12 h 15 – Abassi Madani, ex‑numéro un du FIS dissous, a dénoncé l’attaque contre des sites industriels algériens et les menaces contre les civils algériens et étrangers, rapporte ce samedi 19 janvier la chaîne Al‑Jazeera. Il a aussi estimé que le régime algérien a perdu « toute légitimité », selon la même source.
12 h 05 – La Chine appelle ses entreprises à la prudence. Suite à l'attaque d’In Amenas, l'Ambassade de Chine en Algérie a émis un rappel consulaire, pour appeler les entreprises chinoises en Algérie à une vigilance particulière, tout en prenant des mesures de prévention pour renforcer la sécurité, rapporte la Radio Chine International sur son site internet.
11 h 50 – Plus d’otages français à In Amenas. Selon le ministre français de la Défense Jean‑Yves Le Drian, il n’y a plus d’otages français retenus sur le site gazier d’In Amenas.« Oui. Il y a aujourd'hui, à notre connaissance, un Français qui a été tué, malheureusement et des Français qui ont été libérés », a‑t‑il dit ce samedi. Interrogé sur les informations faisant état de la présence d'un Français parmi les preneurs d'otages, il a répondu : « Je ne peux pas l'assurer ».
11 h 20 – Selon un notable de la région, un nouvel assaut sera donné aujourd’hui. « L'armée a pénétré vendredi à l’intérieur de l'usine à 7 heures du matin. Mais l'assaut final a été donné à 17 h 30. Plusieurs otages ont été libérés. Mais alors que tout le monde pensait que l'assaut final était terminé, des coups de feu ont été entendus. L’armée s'est alors repliée à cause de l'obscurité. Un nouvel assaut sera donné aujourd’hui », a‑t‑il déclaré à TSA.
10 h 10 – La situation restait confuse samedi matin à In Amenas, quatre jours après le début de la prise d’otages. Le groupe pétrolier Statoil, qui exploite le site avec BP et Sonatrach, a annoncé ce samedi être sans nouvelles de six Norvégiens « La situation reste confuse et grave », a déclaré le directeur général de Statoil, Helge Lund, lors d'un point de presse.
9 h – Le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné, vendredi soir, la prise d’otages du complexe gazier d’In Amenas par un groupe terroriste. Il a dénoncé une attaque « haineuse » et condamné « dans les termes les plus fermes » cette « attaque terroriste ». « Le Conseil de sécurité condamne dans les termes les plus fermes l'attaque terroriste contre le site d'In Amenas, en Algérie », selon un communiqué approuvé par les quinze membres du Conseil de sécurité. Le Conseil a appelé en outre les États à « coopérer activement avec les autorités algériennes ».
Le communiqué souligne enfin que les mesures prises pour combattre le « terrorisme » doivent respecter « les lois internationales » relatives « aux droits de l'Homme » et aux « réfugiés ». Ce rappel intervient alors que les gouvernements de plusieurs pays – dont certains comptent des ressortissants parmi les otages – ont appelé l'Algérie à tout faire pour protéger la vie des otages.
Ce samedi matin, aucun bilan officiel définitif n’était encore disponible. Selon un notable de la région d’In Amenas, qui s’est confié hier à TSA, l’assaut a pris fin vendredi soir. Mais les forces de sécurité continuaient de ratisser le site à la recherche d’otages.
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