Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
La seule explication est que la présidence de la République est allée trop vite en besogne. Mohamed el-Baradei était en effet le candidat du mouvement des jeunes Tamarud ainsi que le chef du Front du salut national réunissant les partis laïcs.
La présidence a dû sous-estimer les objections des islamistes : le parti Masr al-Qawiya de l’ex-Frère musulman Abdel Moneim Aboul Foutouh et surtout le parti salafiste al-Nour. Ce dernier, qui est resté neutre dans la confrontation entre les pro et anti-Morsi, n’a jamais apprécié Mohamed el-Baradei.
Echec des négociations avec les salafistes
Le Prix Nobel de la paix avait été accusé d’être un « laïc extrémiste ». Une campagne de dénigrement avait même eu lieu sur les médias sociaux montrant la fille d'el- Baradei en maillot de bain ou l’ancien directeur de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à table avec une coupe de vin devant lui.
Les négociations pour convaincre les salafistes ont vraisemblablement échoué. Ces derniers ont, en effet, officiellement annoncé qu’ils s'opposaient à la nomination d'el-Baradei. La présidence a donc annoncé qu’elle était attachée au consensus national sur la personne du Premier ministre. Exit donc el-Baradei ?
Pour l'heure, Ahmad al-Mouslimani, le conseiller de M. Mansour, a déclaré à la presse : « Le président intérimaire Adly Mansour a bien rencontré aujourd'hui Mohamed el-Baradei mais il n'y a pas eu jusqu'ici de nomination officielle », ajoutant toutefois que l'ancien chef de l'AIEA était le « choix le plus logique ».
Par RFI http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4234507657482092287#editor/target=post;postID=6649711087964231783
La seule explication est que la présidence de la République est allée trop vite en besogne. Mohamed el-Baradei était en effet le candidat du mouvement des jeunes Tamarud ainsi que le chef du Front du salut national réunissant les partis laïcs.
Echec des négociations avec les salafistes
Le Prix Nobel de la paix avait été accusé d’être un « laïc extrémiste ». Une campagne de dénigrement avait même eu lieu sur les médias sociaux montrant la fille d'el- Baradei en maillot de bain ou l’ancien directeur de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à table avec une coupe de vin devant lui.
Les négociations pour convaincre les salafistes ont vraisemblablement échoué. Ces derniers ont, en effet, officiellement annoncé qu’ils s'opposaient à la nomination d'el-Baradei. La présidence a donc annoncé qu’elle était attachée au consensus national sur la personne du Premier ministre. Exit donc el-Baradei ?
Pour l'heure, Ahmad al-Mouslimani, le conseiller de M. Mansour, a déclaré à la presse : « Le président intérimaire Adly Mansour a bien rencontré aujourd'hui Mohamed el-Baradei mais il n'y a pas eu jusqu'ici de nomination officielle », ajoutant toutefois que l'ancien chef de l'AIEA était le « choix le plus logique ».
Par RFI http://www.blogger.com/blogger.g?blogID=4234507657482092287#editor/target=post;postID=6649711087964231783
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