Quelque 1 429 morts, dont 426 enfants. C’est le bilan provisoire que dresse Washington de l’attaque aux armes chimiques perpétrée le 21 août dans la banlieue de Damas, en Syrie.
Dans un rapport de quatre pages, rendu public vendredi 30 août, les services de renseignements américains indiquent "avec une forte certitude" que le régime de Bachar al-Assad est responsable du carnage.
Dans un souci de sécurité, les méthodes employées et les sources impliquées y sont exposées de façon évasive. Voici un résumé des points principaux du rapport :
Certains d’entre eux se trouvaient dans la banlieue d’Adra du 18 au 21 août, "près d’une zone utilisée par le régime pour mélanger des armes chimiques, y compris du gaz sarin".
Selon les experts américains, le flot de messages, témoignages, photos et autres vidéos échangés dès lors a peu de chances d’avoir été falsifié par les rebelles. Cent vidéos ont même été authentifiées, "la plupart montrant un grand nombre de corps portant des marques physiques cohérentes avec - mais pas forcément causées par - une exposition à un agent neurotoxique", souligne-t-on, toutefois.
Autre signe que le régime a volontairement fait marche-arrière : les communications d’un haut responsable "intimement au courant de l’offensive" révèlent que celui-ci craignait que les inspecteurs de l’ONU, actuellement sur place, obtiennent des preuves concrètes de l’implication de Damas dans l’attaque.
Avec dépêches
Dans un souci de sécurité, les méthodes employées et les sources impliquées y sont exposées de façon évasive. Voici un résumé des points principaux du rapport :
- Preuves des préparatifs de l’attaque
Certains d’entre eux se trouvaient dans la banlieue d’Adra du 18 au 21 août, "près d’une zone utilisée par le régime pour mélanger des armes chimiques, y compris du gaz sarin".
- Images de tirs visant les quartiers rebelles
Selon les experts américains, le flot de messages, témoignages, photos et autres vidéos échangés dès lors a peu de chances d’avoir été falsifié par les rebelles. Cent vidéos ont même été authentifiées, "la plupart montrant un grand nombre de corps portant des marques physiques cohérentes avec - mais pas forcément causées par - une exposition à un agent neurotoxique", souligne-t-on, toutefois.
- Communications interceptées
Autre signe que le régime a volontairement fait marche-arrière : les communications d’un haut responsable "intimement au courant de l’offensive" révèlent que celui-ci craignait que les inspecteurs de l’ONU, actuellement sur place, obtiennent des preuves concrètes de l’implication de Damas dans l’attaque.
Avec dépêches
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