Un tribunal égyptien a ordonné mercredi la remise en liberté conditionnelle de l'ex-président égyptien, emprisonné depuis sa chute en février 2011. Le parquet a annoncé qu'il ne fera pas appel de la décision. L'ex-raïs pourrait être libéré dès jeudi.
Un tribunal égyptien a accepté mercredi 21 août la demande de libération conditionnelle de l'ex-président Hosni Moubarak, renversé en février 2011 suite à une révolte populaire, et ce dans le cadre d'une affaire d'enrichissement illicite, a-t-on appris de source judiciaire.
Toutes les charges justifiant son maintien en détention ayant été levées, l'ex-chef de l'État âgé de 85 ans pourrait sortir de prison jeudi, a déclaré Farid al-Dib, son avocat, interrogé par l'agence Reuters.
Le parquet a annoncé qu’il ne ferait pas appel de la décision : "La décision de libérer Moubarak prise aujourd'hui (...) est définitive et le parquet ne peut faire appel", a déclaré le procureur Ahmed el-Bahraoui. Jusqu'à présent, de nouvelles accusations étaient venues s'ajouter après chaque décision de remise en liberté conditionnelle, permettant le maintien en détention du président déchu.
Hosni Moubarak, dont le procès en appel pour complicité de meurtres dans la répression du soulèvement de l'hiver 2011 se poursuit, avait déjà bénéficié de libérations conditionnelles dans trois autres affaires, la période maximum de détention préventive étant arrivée à son terme.
L’ancien raïs est détenu dans la prison de Tora, en périphérie sud du Caire. Ironie de l’histoire, des dirigeants des Frères musulmans sont détenus au même endroit, depuis la chute du président Mohamed Morsi, le 3 juillet.
Par FRANCE 24 (texte)Avec dépêches
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