
L’on se souvient que le 7 novembre dernier, le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, avait annoncé que la fuite de capitaux par le système de sur facturation avait atteint le montant de 18 milliards de dollars/an, soit une part importante (30%) de la facture nominale d’importation. Le ministre du Commerce avait, en outre, réfuté l’idée que ce sont les entreprises étrangères qui verseraient le plus dans ces pratiques de transfert illicite de devises, insistant sur la source principale d’une telle saignée, à savoir la surfacturation des opérations d’importation.
Les pays choisis pour le transfert de ces capitaux sont connus surtout pour leur «clémence» fiscale et par le fait qu’ils ne sont pas très «regardants» quant à la provenance des fonds. Les banques y domicilient les comptes des ressortissants algériens sans rechercher la traçabilité de l’argent déposé.
A.N.M. (impact24)
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