Me. Khaled Bourayou : « Quand j’entends ce qui se dit aujourd’hui sur le général Toufik, je suis choqué »

''À la fin des années 1970, le président Abdelaziz Bouteflika a fait l'objet d’un lynchage. On a cherché à le déshonorer et on l’a dépouillé de ses biens (...) Quand j’entends ce qui se dit aujourd’hui sur le général Toufik, je suis choqué''

Me Khaled Bourayou

Les dossiers de corruption examinés par la justice algérienne, ces dix dernières années, ''reflètent
probablement une guerre implacable des clans où certains voulaient sauver le système et d’autres un mandat'', a affirmé Me Khaled Bourayou, dans un entretien accordé à TSA.
'' Dans ces dossiers,a-t-il encore dit, il y a des faits avérés concernant d’énormes violations (dans la gestion de certains projets, NDLR). Aujourd’hui, même si le DRS n’existe plus, il faut préserver les institutions qui peuvent s’adapter et s’améliorer au gré des constitutions mais pas au gré des règlements de compte. Il faut également protéger les hommes qui étaient responsables de ces institutions. Quand j’entends ce qui se dit aujourd’hui sur le général Toufik, je suis choqué.''
Il a également rappeleé que ''ce qui se passe aujourd’hui avec le général Toufik me rappelle un dicton qui dit que « quand le taureau tombe, nombre de couteaux s’aiguisent ». Après avoir été puissant et adulé, il devient aujourd’hui un pestiféré. Ce qui me répugne un peu c'est qu’il soit jeté en pâture aujourd’hui alors que personne n’osait prononcer son nom auparavant. C‘est amoral ! Mais il n’est pas le seul à être passé par là. À la fin des années 1970, le président Abdelaziz Bouteflika a fait l'objet d’un lynchage. On a cherché à le déshonorer et on l’a dépouillé de ses biens.''