
Le document en question, attribué à Moussa Koussa, ex-chef des services de renseignement extérieur de la Libye, aujourd’hui en exil, affirmait que Tripoli avait accepté de participer au financement de la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy.
Information judiciaire distincte sur le contenu du document
Le lendemain de la publication du document, le même Moussa Koussa déclarait : « Toutes ces histoires sont falsifiées ». Il a ensuite été entendu comme témoin dans l’enquête, au Qatar en août 2014, et s’est montré alors plus ambigu, en affirmant notamment que « le contenu n’est pas faux mais la signature est fausse ».
Dans leur ordonnance, les juges soulignent que les investigations n’ont pas porté « sur la réalité ou la fausseté des faits dont ce document était censé établir l’existence, c’est-à-dire un financement allégué de la campagne électorale de 2007 de M. Sarkozy par la Libye ». Une information judiciaire distincte est toujours en cours sur ces accusations, « pour des faits de corruption active et passive, trafic d’influence, abus de biens sociaux, blanchiment, complicité et recel de ces délits », note Mediapart, qui évoque « les liens étroits noués à partir de 2005 par Nicolas Sarkozy et son entourage proche avec le régime dictatorial du colonel Kadhafi ».
lemonde.fr/
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