AFP - Les ministres des Affaires étrangères du G8 ont demandé mardi à Paris de nouvelles mesures à l'ONU pour "accroître les pressions" sur Mouammar Kadhafi, a annoncé Alain Juppé à l'issue de leurs travaux.
Mais les conclusions écrites de la réunion ne mentionnent pas l'option d'une zone d'exclusion aérienne, à laquelle plusieurs pays, dont l'Allemagne, se sont opposés.
"Les ministres ont demandé à Mouammar Kadhafi de respecter les légitimes revendications du peuple libyen concernant ses droits fondamentaux, la liberté d'expression et une forme représentative de gouvernement. Ils l'ont mis en garde contre les dramatiques conséquences d'un refus de sa part", indiquent ces conclusions.
"Les ministres se sont réjouis du fait que le Conseil de sécurité des Nations Unies examinent de toute urgence une large gamme de mesures visant à assurer la protection des populations libyennes contre les attaques des forces de Mouammar Kadhafi", dit aussi ce texte.
"Ils ont également décidé que le Conseil de sécurité devait accroître la pression pour inciter Mouammar Kadhafi à partir, y compris par des mesures économiques", ajoute-t-il.
Alain Juppé avait fait savoir dès mardi matin que les pays du G8 n'avaient pas pu se mettre d'accord sur le principe d'une intervention militaire en Libye, souhaitée par la France. Paris et Londres évoquaient depuis la semaine dernière la possibilité de frappes aériennes ciblées, opérées avec l'aval du Conseil de sécurité, ou d'une zone d'exclusion aérienne.
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