dimanche 13 mars 2011

Libye--La vengence a commencé pour les Kadhafi : arrestations, disparitions et torture à Tripoli


       
   Tortures et disparitions. 
Les forces de sécurité libyennes contrôlée par Mouammar Kadhafi ont lancé une vague d'arrestations et de disparitions àTripoli où la peur s’est installée, affirme aujourd’hui Human Rights Watch.
Selon les témoignages crédibles et cohérentes obtenu par cette organisation auprès de par les résidents à Tripoli à, les forces de sécurité ont arrêté des dizaines de manifestants anti-gouvernementaux, les détracteurs du gouvernement soupçonnés, et ceux qui auraient fourni des informations aux médias internationaux et organisations des droits humains. Certains détenus auraient été soumis à la torture.
« Kadhafi et ses forces de sécurité répriment brutalement toute opposition à Tripoli, y compris les manifestations pacifiques, par la force meurtrière, les arrestations arbitraires et les disparitions forcées », a déclaré Sarah Leah Whitson, au bureau Moyen-Orient et Afrique du Nord deHuman Rights Watch.
« Compte tenu du bilan en Libye sur la torture et les assassinats politiques, nous nous inquiétons profondément sur ​​le sort de ces personnes enlevées. »
Le gouvernement a libéré certaines personnes après de courtes périodes de détention, a déclaré Human Rights Watch, mais l'emplacement et le sort de beaucoup d'autres restent inconnus. Le gouvernement libyen n'a pas publié d'informations sur le nombre ou l'emplacement de ceux qui sont détenus, ou les charges retenues contre eux, le cas échéant. » 
Le fils de Kadhafi, Seif El islam, avait récemment menacé que l’heure va bientôt sonner et que ceux qui ont pris les armes contre le régime seront écrasés.
- Les forces du régime progressaient dimanche vers la ville de Benghazi, siège de la rébellion dans l'Est de Libye, après avoir reconquis de nouvelles villes à coups d'obus et de raids aériens, au moment où la question d'une zone d'exclusion aérienne restait au stade du débat.
Après Al-Uqaila sur la route côtière, c'est la localité d'al-Bicher plus à l'est qui est désormais sous contrôle des loyalistes qui bombardaient aussi Brega, à quelque 240 km de Benghazi, selon un journaliste de l'AFP sur place.
La ligne de front s'est déplacée ainsi davantage vers l'Est, après que régime de Mouammar Kadhafi s'est dit déterminé à venir à bout de l'insurrection.
La télévision d'Etat libyenne a affirmé que Brega avait été "purgée" des insurgés.
Malgré les gains remportés par le régime, la communauté internationale semble lente à agir. Après des réunions de l'Otan et l'Union européenne qui n'ont pas abouti à des résultats concrets pour stopper la répression, une nouvelle rencontre ministérielle du G8 est prévue lundi. (AFP)
. La ville stratégique de Brega, dans l'Est libyen, a été « purgée » des insurgés, a annoncé aujourd'hui la télévision d'Etat libyenne.  
 Des dizaines de rebelles libyens se retiraient aujourd'hui de Brega après des bombardements des forces du régime aux portes de cette ville de l'Est de Libye, selon un correspondant de l'AFP sur place.
            Portables coupés à Benghazi. 
Toutes les communications des téléphones portables étaient coupées aujourd'hui à Benghazi, le fief de l'insurrection dans l'Est libyen, alors que l'armée du colonel Kadhafi progressait vers la ville.
Les communications des opérateurs Libyana et Al Madar ne fonctionnaient plus, mais il était difficile de savoir jusqu'où cette coupure s'étendait. Aujourd'hui, les loyalistes continuaient à avancer vers l'Est le long de la côte libyenne, repoussant davantage les rebelles, à coups de bombes, roquettes et mortiers.
Les forces loyales au régime de Kadhafi ont pris le contrôle du village al-Bicher, entre la ville Al-Uqaila et Brega, ont indiqué les rebelles. L'un des fils de Mouammar Kadhafi, Seif al-Islam, a promis « une guerre jusqu'au bout », affirmant que les forces gouvernementales avaient déjà repris « 90% du pays ».
Face à la répression sanglante de la révolte qui a fait des centaines de morts et poussé à la fuite plus de 250.000 personnes, la Ligue arabe, réunie au Caire, a estimé hier que le régime libyen avait « perdu sa légitimité » et a appelé l'ONU à autoriser une zone d'exclusion aérienne pour protéger le peuple de Libye.

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