20 h 58 – La Maison Blanche condamne l’attaque terroriste perpétrée contre le site pétrolier BP d’In Amenas. « Nous suivons de très près la situation », a indiqué la Présidence américaine dans un communiqué publié ce mercredi soir. « Nous travaillons de manière très proche avec les autorités algériennes », a ajouté la Maison Blanche. Des Américains figurent parmi les otages.
20 h 30 – 150 employés algériens du groupe français CIS Catering (hôtellerie) sont retenus mercredi sur le site de BP, a indiqué le PDG, Régis Arnoux, à l’agence AFP. J'ai 150 employés algériens qui sont laissés en liberté sur la base, contrairement aux otages étrangers qui sont eux bloqués dans un coin et ne peuvent pas bouger. Mais ils [les employés, NDLR] n'ont pas le droit de quitter la base, a précisé M. Arnoux, brièvement joint au téléphone par l'AFP.
19 h 50 – Le MSP appelle à une réunion d’urgence de l’APN pour débattre de la situation sécuritaire au Sahel et de ses répercussions sur l’Algérie. Dans un communiqué, le MSP condamne « l’assassinat d’innocents et la prise d’otages étrangers pour entraîner l’Algérie dans une guerre non décidée par ses institutions souveraines ». Il appelle les autorités algériennes « à traiter de façon transparente avec la crise et ses répercussions ».
Le MSP, qui rappelle avoir mis en garde contre une intervention militaire au Mali, s’étonne de la manière dont le ciel algérien a été ouvert aux avions français car « les répercussions sont néfastes pour la stabilité de l’Algérie et sa sécurité ».
19 h 40 – Une cellule de crise au MAE. Selon Dahou Ould Kablia, les deux victimes sont un Algérien et un Britannique. L’attaque a fait douze blessés et un nombre encore indéterminé d’otages, selon le ministre. Il a également déclaré qu’Abdelmalek Sellal a appelé ses homologues, dont des compatriotes sont décédés ou retenus en otage, et qu'une cellule de crise a été installée au MAE.
L’Algérie a toujours été un « objectif durable » des groupes terroristes, toutes obédiences confondues, a‑t‑il encore indiqué. Mais pour lui, cette attaque est un « acte isolé ». La situation est « normale » dans tout le territoire algérien : la population n'a pas à s’affoler, selon lui. « Nous ne sommes pas menacés dans notre sécurité », a‑t‑il conclu.
19 h 38 – Le groupe terroriste veut quitter l’Algérie avec les otages, selon Dahou Ould Kablia. Selon le ministre, l’Algérie a pris toutes les dispositions requises pour faire face aux répercussions de l'intervention militaire étrangère au Mali. « L'Algérie a pris toutes les dispositions et les mesures nécessaires pour faire face aux répercussions de l'intervention militaire étrangère au Mali ». Selon lui, ces répercussions « concernent tous les pays de la région et non pas seulement l'Algérie », a‑t‑il dit.
19 h 28 – Le groupe terroriste, composé d’une vingtaine d’éléments, cerné et encerclé. Le groupe terroriste qui a pris d’assaut la base vie de Tiguentourine est cerné par les forces de sécurité algériennes, a indiqué en début de soirée Dahou Ould Kablia. « Les forces de sécurité ont encerclé les lieux et cerné le groupe terroriste qui se trouve actuellement dans une aile de la base de vie », a‑t‑il dit dans une déclaration à la télévision algérienne.
Ce groupe terroriste d’une vingtaine d’éléments, issus de la région, aurait agi sous les ordres et instructions du terroriste Mokhtar Benmokhtar, a‑t‑il précisé. Peu de temps auparavant, il avait indiqué que « le groupe terroriste qui a attaqué la base de vie n'est entré ni du Mali, ni de Libye ».
19 h 25 – Washington confirme officiellement la présence d’otages américains à In Amenas. Les États‑Unis ne fournissent aucun détail concernant le nombre de leurs ressortissants. Le gouvernement norvégien parle de treize ressortissants de ce pays retenus en otage. En France, le Quai d’Orsay ne confirme toujours pas une éventuelle présence de Français parmi les otages. Le ministère français ne confirme pas non plus le nombre de 41 otages avancé par le groupe terroriste.
19 h 20 – Les notables d’In Amenas veulent négocier la libération des otages retenus par les terroristes dans la base pétrolière de la région de Tiguentourine. « Nous attendons un feu‑vert des autorités afin d’entamer les négociations avec le groupe terroriste pour la libération des otages », précise Sidi Knaoui, un des notables de la région dans une déclaration à TSA. Plusieurs chefs de tribu se trouvent depuis ce matin dans la zone de la base pétrolière pour essayer d’entrer en contact avec les preneurs d’otages, ajoute notre source.
19 h 10 – Les terroristes ne sont pas venus du Nord‑Mali, selon Alger. Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales a démenti que les terroristes qui ont pris d’assaut une base vie à Tiguentourine, dans la wilaya d’Illizi, soient venus du Nord‑Mali ou de Libye, selon une déclaration faite à la télévision algérienne.
19 h 05 – La production de gaz ne devrait pas être impactée, même si la prise d’otages venait à durer plusieurs jours, ont indiqué des sources concordantes à TSA. La prise d’otages se déroule certes non loin des plateformes de forages mais elle concerne des équipes travaillant sur un projet de compression attribué au japonais JGC, ont précisé nos sources.
18 h 45 – Alger refuse de négocier avec les terroristes. Les autorités algériennes ne négocieront pas avec les terroristes qui retiennent en otage des ressortissants étrangers, a affirmé le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, cité par l’agence APS. Intervenant sur la télévision nationale, le ministre a précisé que les autorités algériennes « ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation ».
18 h 30 – Des armes « sophistiquées ». Le groupe terroriste qui contrôle la base pétrolière de la région de Tiguentourine est équipé « d’armes sophistiqués », affirme à TSA Knaoui Sidi, un des notables de la région. Ce dernier refuse de faire le lien entre cette attaque et la guerre déclenchée au Mali par les Occidentaux. « Le groupe qui a revendiqué la prise d’otages est très actif dans la région d’Illizi. Il a bien évidemment des relais avec les terroristes activant dans les pays frontaliers, notamment au Mali et en Libye », soutient notre source. Knaoui Sidi a confirmé la libération de plusieurs otages algériens.
18 h 20 – Plus de vingt otages étrangers, selon la wilaya. Le nombre de ressortissants étrangers retenus en otage est estimé à « un peu plus d’une vingtaine de personnes », a indiqué la wilaya d’Illizi. Ces ressortissants, de différentes nationalités étrangères (Norvège, Grande-Bretagne, États‑Unis, France et Japon), travaillent au sein de cette installation de traitement de gaz, exploitée par Sonatrach avec des compagnies étrangères (BP et Statoil), a précisé cette source citée par APS. Plusieurs otages, essentiellement des Algériens et dont le nombre n’a pas été précisé, ont été libérés quelques temps auparavant. Aqmi avait annoncé, via des sites mauritaniens, retenir en otage 41 ressortissants étrangers.
URGENT
17 h 40 – Libération des premiers otages.Plusieurs otages, essentiellement des Algériens, ont été relâchés par leurs ravisseurs. Des travailleurs algériens ont été relâchés, par petits groupes, par leurs ravisseurs, ont indiqué les services de la wilaya d’Illizi, cités parAPS. Le nombre de ces travailleurs n'a pas été précisé. Le groupe terroriste retient encore des otages, dont des ressortissants étrangers, de diverses nationalités (Norvège, France, États‑Unis, Grande-Bretagne et Japon). Selon Aqmi, 41 ressortissants étrangers sont retenus en otage.-LGÉRIE : 41 personnes prises en otage sur le site gazier de BP
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Des islamistes ont attaqué, mercredi 16 janvier, un site gazier du géant pétrolier britannique BP à In Amenas, dans l'est de l'Algérie, et pris en otage plusieurs employés étrangers. L'attaque a été revendiquée auprès de l'AFP par des combattants d'Al-Qaida venus du nord du Mali, qui ont affirmé avoir agi en représailles à l'intervention militaire française menée au Mali. Selon Alger, un étranger a été tué dans l'opération.
Les islamistes ont revendiqué 41 otages occidentaux, dont 7 Américains. Le correspondant sur place du quotidien algérien El Watan évoque également 2 Français, des Japonais, des Britanniques... Le Quai d'Orsay n'a pas confirmé la présence de ressortissants français parmi eux, et a activé sa cellule de crise pour procéder à des "vérifications". L'ambassadeur britannique en Algérie Martyn Roper a confirmé sur son compte Twitter que des Britanniques faisaient partie des otages.
Du côté de l'Irlande, le chef de la diplomatie a confirmé la présence d'un otage originaire de la province britannique d'Irlande du Nord, et a demandé sa libération immédiate. "Nous avons des informations sur un certain nombre de Japonais qui sont détenus, mais nous les vérifions actuellement", a déclaré de son côté un porte-parole gouvernemental à Tokyo.
Par ailleurs, l'épouse d'un Norvégien travaillant sur le site gazier a annoncé au journal local norvégien Bergens Tidende (BT) que son mari avait été pris en otage."Mon mari m'a appelé ce matin, a déclaré la femme, dont BT n'a pas fourni l'identité. Il a dit qu'il était pris. Il y avait quelqu'un qui lui dictait ce qu'il devait direen anglais. La police a appelé le numéro qu'il m'a donné. La conversation a été coupée après quelques secondes."
AU MOINS UN MORT
Le ministère des affaires étrangères algérien évoque la mort d'un étranger, alors que six personnes – deux étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité – auraient été blessées. L'agence algérienne APS fait, elle, état de deux morts, dont un Britannique, selon une source préfectorale.
Selon l'AFP, les assaillants ont dit appartenir "à la brigade Khaled Aboul Abbas,Mokhtar Belmokhtar" – Belmokhtar, surnommé "le Borgne", étant l'un des chefs historiques d'Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), qu'il a introduit dans le nord du Mali. El Watan évoque aussi des "terroristes de la katiba des Moulathamine, 'les signataires par le sang'". Or selon l'Agence Nouakchott d'information (ANI), Mokhtar Belmokhtar est à la tête de cette katiba.
UNE OPÉRATION DE L'ARMÉE ALGÉRIENNE EN COURS
Selon un responsable sécuritaire algérien, les assaillants ont été rattrapés dans leur fuite et encerclés par l'armée algérienne. Mais selon El Watan, ils sont toujours à l'intérieur du site. Des sources occidentales à Alger ont indiqué qu'une opération de l'armée algérienne était en cours contre eux.
Le site des Dernières Nouvelles d'Algérie cite un communiqué du ministère de l'intérieur algérien, selon lequel "un groupe de terroristes, fortement armé, arrivé à bord de trois véhicules, a investi mercredi à 5 heures la base-vie de Sonatrach à Tigantourine". "L'attaque a porté d'abord sur un bus qui quittait cette base, transportant des étrangers vers l'aéroport d'In Amenas." "Le groupe terroriste, après cette tentative avortée, s'est dirigé vers la base-vie dont il a investi une partie et y a pris en otage un nombre indéterminé de travailleurs", précise la même source.
LA FRONTIÈRE ALGÉRIENNE FERMÉE LUNDI
Longtemps réticentes à voir la France intervenir à leur porte, les autorités algériennes ont annoncé la fermeture de leur frontière avec le Mali lundi, afin d'éviter un repli des islamistes hors de portée des forces françaises. Elles ont également autorisé le survol de leur territoire par les chasseurs français.
C'est dans cette région algérienne proche de la frontière libyenne qu'une touriste italienne avait été enlevée en février 2011 par des membres d'AQMI, avant d'être libérée en avril 2012. Huit otages français sont par ailleurs déjà détenus au Sahel. Les menaces proférées par les groupes islamistes qui contrôlent le nord du Mali ont plongé leurs familles dans l'angoisse depuis le début de l'intervention militaire française, vendredi 11 janvier. François Hollande a déclaré mardi qu'il était"encore temps" pour les ravisseurs de "rendre à leurs familles" les otages.
Enfin, "en raison de la forte dégradation de la situation sécuritaire au Mali", leministère des affaires étrangères déconseille fortement de se rendre dans la zone rouge de la carte ci-dessous : "les ressortissants français qui se trouveraient dans cette zone doivent savoir que leur liberté et leur vie sont explicitement et directement menacées. Aucune personne, aucun groupe, aucune organisation ne peut prétendre garantir leur sécurité."
URGENT
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