dimanche 3 janvier 2016

Quand Ait Ahmed défendait Hassan II

Quand Ait Ahmed rétablissait une vérité sur le détournement de l'avion des dirigeants du FLN en 1956, balayant d'un revers de main les affirmations de H. Haykel ( journaliste et conseiller du président égyptien Nasser) selon lesquelles Hassan II était derrière cet acte de piraterie commis pas la France.


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https://www.facebook.com/Les-amis-de-dada-al-hocine-ait-ahmed-207607539576911/
Premier acte de piraterie internationale commis par la France

Le 22 octobre 1956, un avion de la compagnie Air Atlas, qui transportait de Rabat à Tunis cinq dirigeants du FLN (Ben Bella, Khider, Lacheraf, Boudiaf et Aït Ahmed), est intercepté en plein vol par l’aviation française qui le contraint de se poser à Alger où les cinq historiques sont faits prisonniers.Le 22 octobre 1956, Ahmed Ben Bella et plusieurs chefs historiques du FLN ont longuement discuté avec le sultan du Maroc Mohammed V et son fils le prince Hassan, à Rabat. Le sujet portait essentiellement sur la conférence de Tunis qu’ils devaient rejoindre. Alors que les cinq chefs historiques du FLN s'apprêtaient à prendre place à bord du même avion que le sultan Mohammed V, les autorités marocaines leur imposent un changement de programme de dernière minute. (Ce que dément Hocine Ait Ahmed dans cette vidéo)



Le roi prendra un avion spécial qui survolera l’Algérie, et les autorités marocaines mettront à la disposition des dirigeants du FLN, un DC3 de la compagnie Air Atlas, qui, transportait, aussi, un grand malade dont l’hospitalisation était prévue à Tunis même ainsi que deux journalistes françaises appelées à couvrir les travaux de l’éventuelle réunion maghrébine dans la capitale tunisienne entre Mohammed V et le président Bourguiba avec la participation de la Délégation extérieure du FLN.http://www.memoria.dz/ao-2013/guerre-liberation/le-22-octobre-1956-l-avion-des-dirigeants-fln-d-tourn




Comment le SDECE a opéré


'' (...) Le DC3 d’Air Atlas décolle de Rabat à 12 h 30. À son bord, Germain dispose de deux atouts : le pilote français est un ancien des Forces aériennes de la France libre et l’une des hôtesses est une honorable correspondante du SDECE. Vers 16 heures, le pilote reçoit un message de la tour de contrôle d’Oran lui intimant l’ordre, au nom du ministère de la Défense nationale, de se poser d’urgence à Oran en prétextant une panne. Finalement, cette solution n’est pas retenue mais des chasseurs Mistral rejoints par un bombardier B26 sont chargés de le surveiller au-dessus de l’espace aérien algérien. Ils signalent que le DC3 fait escale à Palma de Majorque, aux Baléares. De là, l’avion redécolle à 18 h 15. Entre-temps, Germain a fait aboutir les négociations avec le pilote : celui-ci accède aux demandes des services spéciaux qui lui offrent, en retour, la garantie d’exfiltrer sa famille du Maroc pour éviter toute mesure de représailles. L’ensemble de l’équipage se rallie à la décision du pilote.


Le plan de vol est modifié et, peu avant 20 heures, le pilote reçoit l’ordre de se poser à Alger. Mais le trajet Palma-Tunis est évalué à trois heures : afin de ne pas éveiller les soupçons de ses voyageurs, l’avion tourne le temps nécessaire au-dessus de la mer avant d’atterrir à l’aéroport de Maison-Blanche à Alger. Pendant tout ce temps, l’hôtesse honorable correspondante discute avec les passagers afin de distraire leur attention et baisse les stores des hublots pour éviter que les chefs du FLN ne s’aperçoivent de la manœuvre. Pour plus de sécurité, cette ultime phase de l’opération se joue sous le contrôle d’un avion de la chasse française qui décolle de Blida. Le subterfuge du pilote d’Air Atlas est un succès total et le DC3 se pose à Maison-Blanche à 21 h 20. « Bienvenue à Tunis ! », s’exclame l’hôtesse. Mais lorsque s’ouvrent les portes de l’appareil, ce sont des soldats qui apparaissent. (...)''
http://www.lopinion.fr/9-juillet-2015/22-octobre-1956-detournement-l-avion-fln-26085





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